claudel

Une histoire triste sur la recherche de la justice et de l’éthique dans une société impitoyable. Quels sont les gens qui choisissent réellement la carrière d’huissier ? Est-il indispensable de se tenir aux lois en toute circonstance ou faut-il aussi parfois laisser le cœur triompher sur la raison ? Ce métrage polonais pose des questions dérangeantes auxquelles il n’existe pas de réponses faciles.

Le charme et l’humour de cette pièce m’échappent totalement. Il se fait que je connaissais à l’avance la réplique clé, donc même ça, ça ne m’a pas fait beaucoup d’effet. J’aurais besoin de voir plus de pièces pour pouvoir me faire une opinion plus aboutie de ce phénomène dramaturgique tchèque. En voyant les évaluations actuelles, j’ai presque été intimidé du fait d’aller à contre-courant.

Un excellent film d’ambiance qui donne à réfléchir et présente Worthington et Mendes sous un jour légèrement différent de ce à quoi ils nous ont habitués.

Je regrette d’avoir résisté au film Kulový blesk pendant si longtemps. Un fait qui peut être attribué à mon expérience d’enfant de dix ans, le jour où j’en ai vu dix minutes avant d’éteindre la télé et de conclure que c’était la pire ânerie jamais filmée. Mais aujourd’hui, je le vois d’un autre œil. Abrhám et Hrušínský sont fabuleux et j’apprécie l’humour léger et quelques répliques qui sont désormais gravées dans les annales du cinéma tchèque.

Un film passé inaperçu que j’ai eu la chance de découvrir tout à fait par hasard. C’est une histoire sans artifices qui relate la volonté de gagner et de surmonter l’adversité et sa situation familiale. Le rôle principal du garçon est interprété de façon magistrale et il en va de même pour les rôles masculins du père et de l’entraîneur sous les traits de Sergi López. Une œuvre forte que je recommande chaudement à tous les fans de films francophones ou axés sur une thématique sportive.

Vive le cinéma polonais et vive le cinéma polonais avec des acteurs allemands ! L’excellente Julia Jentsch joue le rôle central d’un film dépressif avec des bouffées tragicomiques et la réalisatrice dépeint avec brio les chamboulements qui peuvent affecter la vie d’une famille. Par ici les films polonais !

Une magnifique satire tragicomique truffée de réparties bien tapées et d’humour tantôt classique, tantôt noir. Les fantaisies du héros sont extrêmement drôles la plupart du temps et reflètent le caractère vaniteux qui s’affiche par moment sur notre planète, y compris dans les pays développés tels que, en l’occurrence, le Canada. Même si le tout est principalement narré sur le ton de l’humour, on y trouve une série de thèmes sérieux tels que l’aliénation dans les familles, les stéréotypes au travail et la chef insupportable, ou encore le rôle du gouvernement dans la société. En prime, on y voit Diane Kruger et Emma de Caunes, ce qui met la touche finale à un tableau sans faute.

J’ai déjà vu des joyaux cinématographiques plus éclatants de la part de Buñuel, mais on appréciera son caractère intemporel et la prestation remarquable de ses acteurs.

Une version plus sérieuse d’American voyeurs qui, à la différence de ce dernier, a quelque chose à prétendre. Et ça, ça ne marche pas du tout. Je ne remets néanmoins pas en question les talents de Lane, Robbins et Gandolfini.

Avec Susanne Bier, il n’y a rien d’autre à faire que de répéter sans cesse « bravo, bravo, bravo » !