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Une belle réalisation allemande avec Til Schweiger, lequel semble vouloir dégainer ses films plus vite que son ombre, mais tout en se souciant de la qualité, bien entendu. Pour moi, l’aspect le plus touchant du film, c’est l’amitié authentique entre Mark et Alexander.

Au risque de me répéter : Woody Allen est un génie. J’ai regardé Minuit à Paris deux fois de suite en peu de temps et, après le deuxième visionnage, je l’ai fait remonter dans mon classement personnel des dix meilleurs films. La connexion parfaite entre passé et présent, sur laquelle bon nombre de créateurs tchèques et étrangers se cassent les dents, ne fait que confirmer à quel point Woody déborde d’imagination et de culture générale – des connaissances qu’il exige d’ailleurs également du public. Car si les noms de Fitzgerald, Stein et Buñuel sont inconnus du spectateur, alors ça n’a pas de sens pour lui d’aller voir ce film au cinéma. Et ce sont les rêveurs et les romantiques qui seront captivés en priorité, celles et ceux qui voudraient pouvoir remonter le temps et tailler une bavette avec Dali ou Hemingway sur les sujets respectifs des rhinocéros et horloges fondues ou de la mort, ou encore se prendre le chou avec Gaugain pour déterminer si Paris était mieux au dix-neuvième siècle ou à la Renaissance. Mais pour finir, tout le monde arrivera probablement à la même conclusion que le héros principal. Woody nous sort des blagues en veux-tu en voilà, principalement par le biais d’Owen Wilson qui, d’après moi, est la meilleure incarnation du personnage traditionnellement joué par Woody lui-même ; autrement dit, il est le meilleur « alterWoody ». En fait, Owen Wilson nous offre la meilleure prestation de sa carrière, ce qui lui a valu entre autre une nomination aux Golden Globe Awards. Je lui souhaite cette récompense de tout cœur et je souhaite bien sûr à Woody celle du meilleur réalisateur et, surtout, du meilleur scénario. Je me souviendrai encore longtemps de la blague sur Kubilai Khan et des discussions avec les surréalistes. Bravo, bravo, bravo !

Conte de fées joyeux ou satire politique ? Sans doute les deux. En tout cas, ça m’a bien plu et remis de bonne humeur après l’amère déception d’hier avec Šafránková et compagnie. Le grand plus de ce film réside dans son excellente distribution, de laquelle se distingue ce cher Jiří Lábus.

Un drôle de conte de fées, pour peu qu’on puisse parler de conte de fées. Le côté bulgare imprègne le tout d'une teinte particuliere et certains passages sont barbants. Je ne pense pas que les enfants de moins de douze ans seront intéressés.

Un conte de fées qui, contrairement à celui du réveillon de Noël, Micimutr, m'a agréablement surpris. Ici, Zdeněk Troška a au moins réussi à me donner l'impression que je regardais un conte de fées classique. František Němec est indétrônable et je regrette qu'il n'ait pas eu plus d'espace, de même que pour l’enfer et les diables qui s’y trouvent.

Je me réjouissais de voir un conte de fées pour le réveillon de Noël en espérant que, cette fois, ce serait un pari gagnant et non pas une tentative ratée. Eh bien, ce n’était de nouveau pas glorieux, même si les dix premières minutes étaient plutôt prometteuses. L’année prochaine, peut-être ?

Un très bon cru allemand qui se base presque entièrement sur le jeu de quatre acteurs. Daniel Brühl révèle de grands talents d’acteur et de linguiste, bien que je sois déjà habitué à ses excellentes prestations. Julia Jentsch m’était encore inconnue jusque là et Stipe Erceg a malheureusement manqué de s’inscrire dans ma mémoire avec La bande à Baader. Ensemble, cela dit, tous trois offrent une performance à la hauteur et je me suis progressivement pris de sympathie pour leurs personnages. La deuxième moitié du film, en particulier, m’a marqué avec sa série de discussions et polémiques et sa légère tension amoureuse. Je rejoins pas mal d’opinions exprimées dans ce film et j’ai spécialement apprécié le titre gardé en allemand, reflet de l’Europe d’aujourd’hui. Quatre étoiles et demie, donc, en arrondissant vers le haut pour la deuxième partie et les sympathiques protagonistes centraux. Encore un bon point pour le cinéma allemand !

L’Île et Locataires m’avaient choqué et enthousiasmé à la fois, Samaria m’avait déçu et avec Time, c’est quelque part entre les deux. J’ai comme l’impression d’avoir vu les meilleurs films de Kim Ki-Duk en premier lieu et qu’après, la qualité ne fait que se dégrader. Je peux me tromper… Ou alors, peut-être n’ai-je pas assez creusé l’idée principale et le message de ce film ?

Bien que j’aime beaucoup la lecture et que je n’exclue pratiquement aucun genre, surtout pas les thrillers et les policiers, je n’ai pas encore eu l’honneur de découvrir la littérature de Michael Connelly. Je suis convaincu que le livre dont ce film est tiré doit être nettement plus riche, mais ce dernier est vif, offre une intrigue joliment ficelée et il m’est difficile de contredire castor : sa coiffure fait un effet bœuf !

Réminiscence lointaine de ce film « d’épouvante ». En tout cas, à douze ans, j’avais aimé ! :-)