claudel

The Crown Jewels est très étrange et pourrait a priori être éliminé par un commentaire du genre « encore un truc déprimant à la suédoise, juste un peu bizarre ». C’est que ce film se révèle particulièrement atypique et à plusieurs moments, je me suis dit que c’était complètement à la masse, ou alors qu’il devait s’agir d’une tentative de transposition du réalisme magique au septième art. Force est de constater qu’il y a une certaine poétique, mais celle-ci se reflète négativement dans le scénario, l’histoire étant tout simplement fantasque à certains moments. L’atout principal ? C’est sans conteste Alicia, laquelle fait plaisir à voir, en tout temps et dans tous les rôles.

Les Israéliens ne m’ont pas surpris et il en va de même pour l’information disant que ce film a été tourné d’après des faits réels. Hiam Abbass fait des prouesses ; sa douleur se lit sur son visage et émane du plus profond de son cœur. J’ai également apprécié le personnage de la femme du ministre et son évolution. Et sur toute la durée, j’avais envie d’une limonade rafraîchissante faite avec les appétissants citrons qui nous étaient présentés.

Je reviens, après une période relativement longue, au Danemark que j’aime. Cette fois-ci, néanmoins et à titre exceptionnel, il n’y a pas eu de rencontre et nous sommes restés séparés par de nombreux kilomètres. Je n’ai pas du tout compris le concept du film et ce que son auteur a voulu partager. Bien qu’Helen Christensen ait incontestablement du potentiel en tant que femme fatale, je n’ai aucune difficulté à imaginer des dizaines d’autres moyens, plus qualitatifs et plus efficaces, que ce qu’elle nous a présenté dans Allegro. Si ce n’était par respect pour le cinéma danois, les atouts visuels de Copenhague et la musique classique, je ne vois pas ce qui me retiendrait de mettre un « Navet ! ».

Superbe occasion pour l’actrice Emília Vašáryová qui, sans surprise, se montre à la hauteur et livre une prestation remarquable. Du début à la fin, ce film magistral est particulièrement triste, intimiste et lent, en plus d’être brillamment interprété. Un grand moment de cinéma !

Pourquoi toujours des enfants de stars ? N’y a-t-il vraiment pas moyen de trouver d’autres jeunes talents qui ne sont pas porteurs d’un nom célèbre ? Hormis cette considération, on est en présence d’un film inutile parmi d’autres qui bénéficie néanmoins d’une certaine valeur ajoutée (contenu, musique, danse, jeu des acteurs). Je n’ai aimé que Vica (comme toujours) et Roman. Le rôle de Jiří Korn n’a lui non plus aucun intérêt. Même si je n’ai rien de mieux à faire que de transpirer dans mon lit et de regarder des films à l’infini, je considère ces quatre-vingts minutes comme gaspillées.

Moi, j’ai abordé ce film comme une comédie policière déjantée plutôt que comme un thriller policier classique et je n’ai pas manqué de rire aux éclats à plusieurs reprises. Le contenu est assez hétéroclite, mais la première moitié était vive et percutante. Un bon petit film pour un dimanche soir.

Je ne fais clairement pas partie du public cible, mais je n’avais pas la moindre idée de ce qui m’attendait. Malade et alité depuis déjà trois jours, je voulais égayer ma journée avec Emma Stone car je sais qu’elle en a les moyens. Beaucoup de choses peuvent déranger, mais je n’irais pas jusqu’à qualifier Easy Girl de mauvais film, la distribution étant acceptable également. Puis, j’ai véritablement éclaté de rire au moment de la référence à Mark Twain. Malheureusement, Emma n’a pas réussi à faire redescendre ma fièvre.

Les frères Dlouhý conviennent parfaitement à Domina et je dois dire que ce film m’a énormément plu, avant tout grâce à son enquête pleine de suspense, à son meurtre enchevêtré et à ses multiples suspects. Je ne suis pas friand de fins ouvertes, mais dans ce cas-ci, ça ne m’a pas dérangé.

Encore un de ces innombrables films américains ordinaires, ici avec deux atouts de taille : Amy Adams et l’Irlande. L'Irlande est un pays pour lequel je me suis pris d’un amour inconditionnel au point d’acheter, à Dublin, une paire de chaussettes ornées d’un trèfle vert et des mots « My feet will always be in Ireland ». Pour moi, plus il y a d’Irlande, mieux c’est !

L’outsider des Oscars m’a terriblement déçu. Autant Villeneuve m’avait charmé à la cérémonie précédente avec Prisoners, autant il m’a désenchanté au cours des deux heures de Sicario. Emily Blunt joue à la désespérée sur toute la longueur, comme si les autres acteurs et, plus particulièrement, les spectateurs, devaient la serrer dans leurs bras et ne plus la lâcher tant elle est fragile et a besoin d’être réconfortée. Tout au long du métrage, elle ne fait que se demander où elle est, ce qu’elle fait, pour quelle raison, mais, pour finir, le scénariste ne nous éclaircit même pas sur ses motivations. On ne fait que parcourir le Mexique en voiture pendant la première demi-heure, juste pour qu'on voie bien à quel point c’est nul là-bas. Le scénario est bâclé et les quelques scènes d’action efficaces ne suffisent pas à compenser cette faiblesse scénaristique.