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Critiques (1 027)

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Massacre à la tronçonneuse 2 (1986) 

français J’envie les gens qui arrivent à apprécier Massacre à la tronçonneuse 2. Moi, j’ai fait ce que j’ai pu. Pourtant, mes attentes par rapport à ce film étaient basses : je savais d’avance que cette suite empruntait une voie particulière dans la comédie d’horreur et qu’elle n’avait rien en commun avec le film original. Malgré tout, ça reste pour moi un échec même quand on prend l’œuvre et sa direction singulière individuellement ; je trouvais ça barbant et même dérangeant vers la fin. Il faut dire que l’image de Dennis Hopper brandissant hystériquement sa tronçonneuse autour de lui est un leurre efficace (je me réjouissais en effet de le voir).En fait, sa présence dans le film s’arrête à ça et il ne fait rien d’autre de bien surprenant. Quant au reste, ça ne vaut pas la peine d’en parler : dans le meilleur des cas, les dernières minutes du film copient la première partie et, dans le pire des cas, elles s’essayent à un humour parodique douteux qui m’a juste refroidi. Le tout sur fond de décor kitsch pour lequel un budget conséquent a été investi dans l’amateurisme des studios Cannon Films.

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Bird Box (2018) 

français Tout le monde a beau affirmer qu’il s’agit d’un clone de Sans un bruit, il est pourtant difficile de dénier à Bird Boxune certaine qualité ainsi que le fait qu’il emprunte une voie propre et qu’il soit très réussi dans ses aspects techniques et son jeu d'acteurs (notamment avec John Malkovitch et son personnage, pour lequel j’aurais souhaité qu’il soit consacré substantiellement plus d’espace et de temps). Par contre, la narration rétrospective m’a semblé de trop : on sait dès le début ce qui va arriver à la plupart des personnages, ce qui fait qu’on n’a plus l’effet de surprise au moment où l’un d’entre eux se retrouve dans la panade. Il en résulte un inutile appauvrissement en suspense par lequel le spectateur manque d’établir un lien émotionnel aux personnages, ce qui est très dommage pour un film de ce genre. Quant à la conclusion, il faut être un parfait bien-pensant pour y adhérer.

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La Femme apache (1955) 

français Le premier film pour le studio American International Pictures, le premier film pour Dick Miller (qui assume d’un coup un double rôle) et l’une des premières œuvres du réalisateur Roger Corman (en 1955, il en a tourné au minimum trois – difficile de dire laquelle était réellement sa toute première). Une histoire très fade style western basique avec un Lloyd Bridges peu expressif. Il est heureux que Corman se soit éloigné du genre western au cours des années qui ont suivi et qu’il ait pu adopter les films d’horreur comme marque de fabrique. Quant à La Femme apache, ça reste quelque chose de très creux et insignifiant.

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Toxic Avenger IV : Citizen Toxie (2000) 

français Toxie revient après onze ans pour pouvoir à nouveau se frotter à la pègre de Tromaville. Or, cette fois-ci, il se retrouve propulsé par inadvertance dans une dimension parallèle et c’estle méchant Noxiequi prend sa place à Tromaville. Fidèle à la tradition Troma, ce quatrième opus de la saga contient des massacres furibonds, lesquels sont boostés à tous les niveaux de façon à satisfaire les attentes du XXIe siècle : plus de personnages ; plus de sang. Malheureusement, à la différence des autres Toxic Avenger, l’humour pipi-caca est assez présent ici – à un degré supportable, précisons-le. Fait amusant : dans son introduction, ce film présente des excuses pour les deux suites qui ont précédé, alors que moi, je n’ai rien à leur reprocher (pour des productions Troma Entertainment, elles sont franchement drôles). D’ailleurs, si une cinquième partie bien ficelée voit le jour à l’avenir, je ne me la refuserai pas.

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Toxic Avenger III : La dernière tentation de Toxie (1989) 

français Toxie face au diable. Il faut préciser que deux suites de la saga Toxic Avenger sont sorties au cours de la même année en 1989. Forcément, l’une devait être moins bonne que l’autre, et c’est La dernière tentation de Toxie qui s’y colle. Bien qu’on retrouve les ingrédients classiques de la maison Troma, y compris la scène d’introduction en vidéo-club bien désopilante et parodique, cette troisième partie paraît légèrement déconfite et éparpillée (même si pour un numéro trois dans la franchise Troma, ce film se défend pas mal). Je suis curieux de découvrir le quatre !

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Toxic Avenger II (1989) 

français Toxie se rend au Japon dans ce qui constitue une connerie à la fois monumentale et outrageusement haute en rigolade. Personnellement, je dirais que c’est une suitedécente – si seulement ce mot peut s’appliquer à l’univers Troma – au film culte original. J’ai plutôt été fasciné par les quelques spectateurs qui s’étonnaient que l’action était de bas niveau ; m’enfin, c’est du Troma, qu’est-ce que vous vous imaginiez ? Moi, en tout cas, je ne serais pas contre une autre projection !

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Toxic Avenger (1984) 

français Toxic Avenger. Unevéritable bible pour les adeptes des productions Troma ; un bon paquet de fun pour lesspectateurs qui n’ont pas froid aux yeux. Après une chute dans un tonneau de déchets toxiques, Melvin Junko, homme de ménage et outsider brimé, acquiert des pouvoirs surhumains et, la serpillière à la main, il se décide à débarrasser sur-le-champ Tromaville de tous ses criminels louches. Quant au reste, on connaît. Si ce film n’est pas pour vous, vous pouvez directement zapper tout le catalogue Troma. Pour moi, par contre, j’avoue que c’est l’un de mes « guilty pleasures » et j’ingurgite le tout l’esprit sobre et clair.

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Siegfried (2005) 

français Un bel exemple du niveau atteint chez les Allemands quand ils dénigrent jusqu’à leurs légendes nationales. Une comédie familiale, mmh ? En fait, je ne sais pas trop à quel public ça s’adresse. Les adultes en auront vite leur claque de toutes les âneries, lourdeurs et autres blagues pipi-caca. Quant aux enfants, je suggère de les laisser à l’écart ne fût-ce que pour les allusions cachées à la zoophilie (oui, elles y sont). Un abominable pastiche quivole très bas : Siegfried se cogne la tête et tout le monde se marre. On frôle le « Boo! ».

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Les Gladiateurs de l'an 2000 (1978) 

français Toute une série de films ont surfé sur la vague de la comédie à succès La Course à la mort de l'an 2000, l’un d’entreeux étant Les Gladiateurs de l'an 2000. Le futur dystopien dans lequel David Carradine évolue cette fois n’exige pas de faire une course au volant d’une drôle de voiture,mais bien de sauver sa peau au guidon d’une drôle de moto.Mais attention, c’est on ne peut plus sérieux et il n’y a pas le moindre second degré, ce qui est assez maladroit pour un film dans lequel dansent des filles nues entourées de barres électrifiées et sur fond de musique synthétique. La seule chose qui fait rire, c’est quand les personnages s’efforcent de prononcer des dialogues creux en gardant un visage hyper-solennel. Malheureusement, ces moments involontairement drôles sont largement insuffisants pour pouvoir satisfaire le public et, en fin de compte, Les Gladiateurs de l’an 2000 s’avère être un navet. Cela dit, Allan Arkush rectifiera la trajectoire un an plus tard grâce à Rock ‘n’ Roll High School.

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35 heures, c'est déjà trop (1999) 

français Une comédie sans prétention largement sous-estimée sur le surmenage professionnel dans laquelle tout le monde peut se reconnaître. L’intrique n’a pas beaucoup d’importance ; ce qui compte surtout dans ce film, c’est la beauté d’écriture des personnages ainsi que le jeu d’acteur dans les rôles secondaires. Gary Cole, Richard Riehle, John C. McGinley, tous jouent des caricatures inoubliables et Stephen Root, quant à lui, mériterait au moins une nomination aux oscarsavec son incarnation du personnage de Milton. Ses aventures aux destinées tragicomiques m’ont fait rire longtemps après avoir visionné le film. Il est bien dommage que cette œuvre n’ait pas marché dans les cinémas, car je ne dirais pas non à une suite.

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