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Critiques (2 763)

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Jobs (2013) 

français Après son accueil frileux aux USA, ce film s’est révélé être pour moi une bonne surprise. Il ne traite pas de la vie privée de Jobs, mais plutôt de son rôle dans la création d’Apple et de la première phase de l’existence de l’entreprise. Sa vie personnelle n’est abordée que de façon marginale, quand il s’agit de décrire brièvement sa personnalité et son comportement face aux circonstances inattendues de la vie (lequel n’est pas des plus courant). L’axe narratif central explore sa façon d’aborder les événements professionnels : la passion pour son travail et la confiance inébranlable envers sa vision. Ça, plus les idées poussées qu’il exprime régulièrement, rendent le film inspirant et énergique ; de quoi vous *bousculer* gentiment dans la bonne direction. Et puis, on voit « comment c’était vraiment », ce qui ne manquera pas d’inspirer tous ceux qui caressent l’ambition de lancer une start-up depuis leur garage et dont la créativité se heurte à l’incompréhension d'investisseurs motivés par le profit rapide. Un petit film plaisant et utile du niveau des Hitchcock télévisuels et qui, évidemment, n’égale pas le raffinement scénaristique et la mise en scène de The Social Network. Ashton Kutcher est bien. La quatrième étoile de mon évaluation est purement subjective ; j’ai compris chacune de ses décisions, de ses exigences et de ses positions, et même la table en verre dans son bureau était similaire à la mienne. :-)

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Pacific Rim (2013) 

français De la mégalomanie filmique qui n’est certes pas introversive ni excessive, mais qui n’en constitue pas moins l’essence même du concept visé, la moelle épinière du film. Un modèle de récit simple, des effets spéciaux impeccables et des scènes d’action qui prennent aux tripes (où le port de Hong-kong est mis à l’honneur), des robots mecha et monstres marins aux visuels remaniés. De l’étonnement face à la force de frappe des opposants (les Japonais s’en pisseront dessus). Et n’oublions pas l’enthousiasme de Guillermo del Toro pour le slime, les parasites de la peau et Ron Perlman. Les personnages et leurs interactions, cela dit, manquent d’impressionner et l’idée du dinosaure est quelque peu forcée. Dommage. La 3D est meilleure que d’habitude (bien que développée en post-prod sur base de la 2D). Par ailleurs, est-ce un hasard que le savant fou ressemble comme deux gouttes d’eau à J.J. Abrams ?

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Hijacking (2012) 

français Authentique, sobre, bien interprété. Mais il faudrait des passages plus dramatiques et certaines scènes ralentissent excessivement le tout, là où d’autres seraient bienvenues pour donner plus de contexte. Ce serait bien d’en apprendre plus sur la famille du cuisinier et, surtout, le PDG était censé discuter du montant de la rançon avec les actionnaires quand ceux-ci étaient tellement proactifs qu’ils voulaient le remplacer à cause de la longueur des négociations. Voyons ce que Greengrass nous aura à nous proposer avec Tom Hanks à bord.

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The Grandmaster (2013) 

français Ne vous attendez pas à une épopée eye-candy comme dans le film Les 3 royaumes de John Woo. Ici, les personnages parlent d’une façon cryptique de contextes politiques que le spectateur ordinaire ne peut comprendre. Le film saute d’une période historique à l’autre, intervertit les personnages autour du duo central et pour éprouver le ressenti du drame de quiconque ou déchiffrer leur parcours, il faut faire partie des invités (ce qui n'est pas mon cas). Il n’y a point de comparaison avec le chef-d’œuvre Tigre et dragon, où l’on avait trois personnages, une représentation subtile de leurs relations, une narration lente et poétique ainsi que la magie irrésistible et exotique de l’Extrême-Orient. The Grandmaster n’a rien à voir. Mais, comme toujours avec Kar-wai Wong, la musique est excellente (j’ai aimé, sur la fin, la variation sur le motif d’Ennio Morricone en provenance de Il était une fois en Amérique) et les appréciables scènes de combat.

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La Grande Bellezza (2013) 

français Des épisodes sur la vie de la haute société romaine qui, en eux-mêmes, incarnent le glamour de la réalisation cinématographique. Joyau esthétique, La Grande Belleza est abstrait non seulement sur le plan visuel, mais dans son contenu également. Il n’est pas possible de tout absorber en un seul visionnage, tant les pensées et réflexions exprimées sont nombreuses et demandent d’être vues plus d’une fois. Et même si vous n’absorbez pas tout, vous n’en serez pas moins subjugué par l’ambiance et l’élégance du film, sans parler de l’harmonie entre la caméra et le montage, qui est juste incroyable. Sorrentino est un extraterrestre. La soirée disco au début de La Grande Belleza l’emporte sur l’entièreté de Gatsby le Magnifique !

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Au nom du fils (2012) 

français Kill Bill : Volume 3 – Kill the Priest, ou la conclusion française de la trilogie tarantinienne Inglourious Basterds – Django Unchained – ???Au nom du fils est une farce audacieuse imprégnée de cynisme sur des sujets on ne peut plus sérieux. Un film qui nous prend par surprise, mais dont on ne regrette pas l’existence !

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Bonté divine (2013) 

français Une idée à un million mise en images dans un pittoresque paysage côtier croate. Extérieurs ensoleillés, ambiance décontractée et rafraîchissante à la sauce balkanique, personnages burlesques, humour rustique mais aussi intelligent (les piques à l’église sont excellentes). Un agréable répit entre les drames sérieux du festival, doublé d’un film de bon goût et de niveau élevé.

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Code inconnu : Récit incomplet de divers voyages (2000) 

français C’est comme si Haneke – une fois encore guidé par le besoin d’exploiter la dignité humaine – s’essayait à jouer devant la caméra, et ce, sans juger nécessaire de fournir au spectateur un récit cohérent. Code inconnu est une mosaïque chronologiquement éparpillée de tranches de vie d’un groupe de gens qui se sont mutuellement influencés dans la vie quotidienne. On observe le comportement des protagonistes au travers de longues prises sans support musical. Quelques scènes sont TOP et à couper le souffle, quelques autres sont inutiles et auraient rendu le film plus compact, plus engageant émotionnellement et plus facile à comprendre si elles avaient été retirées. Pour les fans de Michael Haneke, il y a là matière à de longues discussions. Juliette Binoche est excellente.

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English Revolution (2013) 

français Wheatley et ses potes se sont procuré des costumes historiques et un grand ventilateur, se sont mis dans un champ, ont pris des champis et ont tourné un film indie en noir et blanc. La vraie question qui se pose au cours des quatre-vingt-dix minutes et dont on a la réponse vers les deux tiers est : est-ce moi ou le film qui est à la masse ?

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Fruitvale Station (2013) 

français Cette histoire à première vue banale (avec une fin tragique) est basée sur des événements réels de la vie d’un homme noir ordinaire et de sa famille. Mais la qualité du rendu est telle qu’il est difficile de ne pas être touché et de ne pas avoir les larmes aux yeux. Michael B. Jordan est excellent, tout comme le réalisateur.