Les plus visionnés genres / types / origines

  • Drame
  • Action
  • Comédie
  • Horreur
  • Policier

Critiques (2 739)

affiche

Líbánky (2013) 

français Un drame tendu sur la culpabilité, la responsabilité et les ombres du passé qui finissent par nous rattraper. Élaboré avec précision d’un point de vue psychologique et contenant juste l’un ou l’autre soubresaut dans le montage (comprenez : des moments WTF), il laisse constamment planer le doute dans la tête du spectateur concernant ce qui est vraiment vrai, qui enjolive la réalité et qui est le méchant ou la victime. Il y a également un personnage comique – le mari de la sœur – qui égaie le tout et préfère dormir aux toilettes que dans son lit quand il est bourré.

affiche

Parties intimes (2013) 

français Débordant d’humour noir, ce film brandit consciemment le sexe comme sujet convoité par le public. Il jette un regard sur la vie intime de gens qui sont soit dans des relations dysfonctionnelles, soit sans relation du tout. À la tête d’un comité de censure se trouve une femme seule possédant un vibromasseur défectueux et la protagoniste la plus belle et la plus romantique est enceinte d’un mec qui se représente un homme quand il est au lit avec elle. Un film subtil et gratifiant qui nourrit votre voyeurisme psychologique à travers des prises de vue grand-angle cinématiques anti-télé.

affiche

Man of Steel (2013) 

français S’il y avait eu plus de gratte-ciel à Manhattan, ce film mégalo aurait duré trois heures. Un film à la fois poétique et épique dont toutes les imperfections sont gommées par la fascination et l’émerveillement qu’il procure. Les moments intimistes et délicats font place à un colosse obsessivement (auto)destructeur quand le final tout en gratte-ciel et effets numériques pulvérise la sensation fragile et réaliste du clash fatidique entre deux mondes pourtant si soigneusement élaborée jusque là. Mais est-il possible de ne pas aimer un film dans lequel les pères du héros principal sont Russell Crowe et Kevin Costner ? Ajoutons à cela le sympathique Henry Cavill et les méchants sous les commandes de Michael Shannon dont la supériorité et la puissance détrônent effroyablement celles de la race humaine, leurs costumes parfaits, les intérieurs à l’esthétique vaginale de H.R. Giger et la musique explosive de Hans Zimmer, laquelle ne vous endort pas plus que cinq cannettes de Red Bull. Pour ma part, j’ai aussi beaucoup aimé la mythologie méticuleusement retravaillée de la planète Krypton et ma déception du casting inapproprié pour Lois Lane a été adoucie par la newbie Antje Traue et son casque sexy.

affiche

Funny People (2009) 

français Adam Sandler -> Eric Bana : « Si j’étais comme toi, je passerais toute la journée chez moi à me baiser moi-même. » Voici l’une des quelques répliques qui fait éclater de rire dans cette comédie triste. Mais on apprécie le temps passé avec les personnages et c’est justement de ça qu’il s’agit. Des relations, du besoin d’avoir quelqu’un proche de soi, de l’importance du passé amoureux et du fait qu’être riche et célèbre n’empêche pas la solitude – au contraire. Apatow fait culminer presque à la perfection la plupart des dialogues, dévoile la vie derrière les paillettes d’Hollywood et laisse les acteurs briller « de l’intérieur ». Par contre, deux heures et demie, c’est vraiment trop pour le genre.

affiche

Wrong Turn 5: Bloodlines (2012) 

français Un slasher de série B bien barjo, mais relativement divertissant, dans lequel le personnage le plus agaçant est joué par Doug « Pinhead » Bradley de Hellraiser. Les meurtres sont perpétrés avec « ingéniosité » (façon Saw), ce qui satisfera sans doute les fans peu critiques du genre et, une fois de plus, ils sont royalement sadiques (ce qui les satisfera encore plus). Mais ce qui fait tomber la franchise à un niveau merdique, c’est le comportement des victimes et l’invincibilité absolue des trois beaufs cannibales, lesquels semblent pouvoir venir à bout de l’armée américaine avec seulement une bêche, une fourche et un ricanement de débiles. On est plus dans l’autoparodie que dans l’épouvante. J’ai un peu honte de mettre une deuxième étoile, mais bon, le côté guilty pleasure est indéniable !

affiche

Texas Chainsaw 3D (2013) 

français À l’époque, après avoir vu l’original de Tobe Hooper, je souhaitais qu’il dure une heure et demie de plus. Je voulais continuer à savourer la symphonie horrifique et que ça ne s’arrête jamais. Texas Chainsaw 3D emboîte le pas à l’original exactement dans le même esprit… sauf qu’il modifie complètement tant le concept classique que celui des remakes produits par Michael Bay, lesquels répondent aux attentes du jeune public contemporain avec de l’ultraviolence et une atmosphère glauque modernisée. Ici, c’est la version la moins gore de toutes et ce n’est pas lugubre pour un sou. Leatherface porte un pull violet et le conflit des villageois du coin avec les restes de la famille Sawyer interfère avec l’intrigue d’une façon inintéressante pour le spectateur. La scène du carrousel m’a surpris et m’a ravi et Alexandra Daddario est l’actrice la plus intéressante à figurer dans un slasher depuis longtemps, mais pour le reste, c’est une erreur de parcours sur les plans du scénario et de la réalisation qui bafoue la légende horrifique.

affiche

Switch (2011) 

français Le dernier tiers est tiré par les cheveux. Et la fugitive accusée à tort et le flic principal manquent de charisme en comparaison avec les autres films français du genre. Par conséquent, et au regard de certaines situations très peu crédibles, on est en dessous du niveau des meilleurs thrillers américains. Par contre, si vous voulez tuer le temps, le film fait son office. Le mystère maintenu autour du méchant vous garde en haleine pendant assez longtemps et il y a au moins une scène que vous garderez en mémoire (la course-poursuite dans un quartier résidentiel).

affiche

Maniac (2012) 

français Dans le premier quart, on a l’impression d’assister à un film sanglant de mauvais goût que ne sert que son propre intérêt – de quoi dégoûter le spectateur et le désintéresser de la suite. Mais c’est sans compter la présence de la photographe jouée par Nora Arnezeder, qui apporte de la normalité et de l’humanité au milieu de l’abomination psychédélique. Grâce à elle, le côté obscur et la pureté s’équilibrent et, en apprenant les causes de la folie meurtrière d’Elijah Wood, on passe du slasher répugnant au drame-thriller palpitant. On passe aussi dans les eaux des films de série A, par contraste avec l’original trash des années 80 et tout en en préservant l’aspect explicitement sanglant et brutal. La prise de vue POV à travers les yeux de l’éventreur et, surtout, le démentiel – et superbe ! – accompagnement musical. Une bizarrerie dont on peut se réjouir qu'elle ait abouti à ce à quoi elle a abouti.

affiche

Very Bad Trip 3 (2013) 

français Démarrage en fanfare pour la conclusion de la franchise, qui par contre se termine de façon trop plate. Cela dit, le bonus dans le générique de fin suffit presque à compenser ce manque, et la cadence tout comme l’originalité des blagues sont divines. Le film est dominé par Zach Galifianakis et Ken Jeong, tandis que Bradley Cooper et Ed Helms leur passent le relais. La présence de John Goodman apporte un vent de fraîcheur. Le premier volet, je le trouvais bizarre, puis, avec le deuxième, j’ai commencé à comprendre ce que signifiait « l’humour WorfPack » et ici, sur le troisième, je riais comme une baleine.