Amsterdam

Une histoire comme si elle était racontée par le grand-père Simpson. Dans le scénario surchargé et complaisant de David O. Russell, l’intrigue pourtant élémentaire que tente – en vain – de narrer le réalisateur-scénariste se noie sous des couches de digressions intempestives et d’expositions inutiles. Il en résulte que pendant les 130 grosses minutes du métrage, on a l’impression de passer quatre heures alanguies. La palette de couleurs en cinquante nuances de brun et les pitreries gênantes de l'élite des acteurs ne relèvent pas le niveau. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi contrarié par la prétention aveugle d'un film et, par extension, de son auteur. Et c’est donc une bonne chose que la fréquentation des salles en ait pris un coup. (06/01/2023)

It is beautifully shot and acted (Christian Bale never ceases to amaze me, this time with that transformation from fresh recruit to war veteran, and Taylor Swift is very good too, hopefully she'll get more opportunities), and Daniel Pemberton's score gives it the feel of a beautiful dream you have before waking up, not unlike Leone's Once Upon a Time in America. But the story, the story! I hadn't seen something so banal, shallow and uninteresting for a long time and after a promising opening three-quarters of an hour, disappointment slowly began to set in until it finally arrived completely. But the potential was definitely there; the Coen brothers could have certainly squeezed the most out of it. David O. Russell failed to do so. (13/01/2023)