The Attachment Diaries

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Two women with a disturbed personality in a strange situation of fluctuating power, in which feelings, mystery and death alternate. (Guadalajara International Film Festival)

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AguasVivas 

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français Si le cinéma est l'art de cadrer et mettre en scene la lumière, alors El apego (2021) rend hommage, a sa manière, durant la première moitié du film, à l'histoire du noir et blanc, dans une direction de la photographie et une direction artistique qui méritent des éloges. Au milieu de cadrages plutôt serrés, il y a ce plan de rupture au milieu du film, lors de la mort de la mère d'Irina. La place où se déroule la scène paraît immense tant elle est vide, et tant les deux personnages y apparaissent petits et isolés dans l'objectif du cinéaste. Et les sanglots profonds d'Irina (Lola Berthet), tout autant accablée que délivrée par cette mort, dans l'immense nudité de la place où se déroule cette scène, viennent nous rappeler ce qu'un amour maternel exclusif peut avoir d'écrasant et destructeur pour l'enfant qui en est l'objet. C'est finalement la découverte de l'amour avec une autre femme qui permettra à Irina d'éprouver son premier plaisir intime, et l'infini mystère du plaisir féminin se laissant lire dans les riches nuances expressives du visage d'Irina. Cet ébranlement, cette exultation du corps d'Irina servira alors de charnière pour passer du noir et blanc, à la couleur. Un film traversé d'humour noir qui paradoxalement allège le propos du film sur une humanité prête à tout pour arriver à sa fin, pour l'essentiel celle de sauver l'enfant à naître, au milieu d'une véritable boucherie tout en évocation, de coupables masculins. ()

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