Les Derniers et les premiers

  • Islande Last and First Men
Bande-annonce 2
Mystère / Science-fiction / Fantastique / Art et essai
Islande, 2020, 70 min

Réalisation:

Jóhann Jóhannsson

Source:

Olaf Stapledon (livre)

Scénario:

Jóhann Jóhannsson

Photographie:

Sturla Brandth Grøvlen

Acteurs·trices:

Tilda Swinton (narrateur)
(autres professions)

Résumés(1)

La voix, dans la version originale, est celle de Tilda Swinton, d’une sérénité marmoréenne malgré la disparition annoncée. Elle règne sur de superbes plans d’architecture brutaliste désertée, qu’une caméra virtuose déleste de sa pesanteur de béton pour la rendre presque abstraite, d’une beauté géométrique et sans âge, densifiée encore par un noir et blanc profond. Tournée dans l’ex-Yougoslavie – parsemée de monuments de guerre futuristes de la période Tito –, cette fable de science-fiction aux accents prophétiques joue avec les temporalités pour mieux alerter notre époque. Par l’entremise de sa messagère omnisciente, c’est en fait notre présent qui appelle au secours. Esthétiquement racé et doté d’une force de sidération rare, cet essai filmique du compositeur islandais Johann Johannsson, qui en signe la musique lente et hypnotique, constitue aussi sa dernière œuvre. Brutalement disparu en 2018, à 48 ans, l’artiste plusieurs fois nominé aux Golden Globes et aux Oscars n’a pu achever lui-même son film, finalisé par son équipe. (Arte)

(plus)

Vidéo (2)

Bande-annonce 2

Critiques (3)

Goldbeater 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Le film Last and First Men, c’est tout d’abord une démonstration des prouesses de Sturly Brandth Grøvlen (Drunk) derrière la caméra et de Jóhann Jóhannsson pour la musique. Ensuite vient l’œuvre narrative – mais seulement en deuxième lieu. Je n’ai pas vraiment de reproche à faire, juste que je ne peux pas prétendre à la projection du siècle, qui m’aurait hypnotisé par son contenu audiovisuel et bouleversé en me faisant vivre une expérience riche et mémorable. Quoi qu’il en soit, je suis content d’avoir pu assister à ce métrage dans une bonne salle de cinéma, car chez soi, avec un écran et un système son plus modestes, ça ne se justifie pas vraiment. [KVIFF 2021] ()

Marigold 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais Brutalism from outer space. A requiem for humanity, which combines the hypnagogic voice over of Tilda Swinton, the slow movement of a 70mm camera and Johann's typically frilled sound design, which begins to resonate somewhere in the large intestine, to immediately thereafter control all your receptors. These are more so museum installations than a film. But also more of a film than most films. ()

Annonces

3DD!3 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais A prayer for the human soul. Stapledon’s meditations (read by the always terrifying Tilda Swinton) on our future is, thanks to Jóhannsson’s captivating music, limited to the length of one CD. The projected booklet of photos of bewitching Bosnians who survived the Second World War form a fitting background to the rise and fall of the human race. A powerful experience. I would like to see it on the big screen someday. The normal power of telepathic communication is now so unreliable that we have been compelled to fall back upon the archaic practice of vocal symbolism. ()

Photos (10)