Daria

Je suis toujours clément quand il s’agit des débuts d’un cinéaste. Dans ce cas-ci, ce qui me ravit avant tout, c’est que ce film est vu le jour en Tchéquie et que quelqu’un se soit au moins essayé au genre. Je pense que nous sommes aussi bons dans ce domaine que les autres nations européennes et qu'un polar sombre pourrait nous convenir. Le premier tiers était excellent et se déroulait sans accroc, mais ensuite, il a commencé à se gâter et à se disloquer en thèmes multiples, parfois exagérément délirants et si le final ne l'avait pas sauvé par une explication satisfaisante, je serais resté sur un sentiment de chaos absurde, de confusion et de dispersion. Jaromír Nosek apparaît pour une fois dans un rôle positif, Klára Miklasová est charmante et MM. Schmitzer, Dobrý et Lichý font toujours plaisir à voir, même dans les rôles les plus insignifiants ou les plus secondaires. (17/11/2020)

S’il existait un jeu dans lequel les joueurs tiraient différentes cartes décrivant au hasard des bouts de scénarios, de sous-scénarios énigmatiques et de répliques creuses, avec lesquels ils tentaient de construire un récit cinématographique prétendument cohérent, pour ensuite éclater de rire en découvrant la parodie grotesque formée par le peu qu’ils avaient sous la main, le synopsis de Daria serait né en jouant à ce jeu. (09/06/2020)

Au premier abord, le film Daria semble être un thriller de conspiration mystérieux et élégant, mais en réalité, il s'agit simplement d'un défis absurde et chaotique sans aucun sens, donnant l'impression d'avoir été écrite par un générateur aléatoire d'intrigues et de dialogues. Son intrigue est constituée d'une série de coïncidences heureuses et de circonstances fortuites totalement absurdes, et elle est fortement marquée par le fait que ses créateurs savent parfois réaliser des plans saisissants, monter occasionnellement un flashback psychédélique et accompagner certaines scènes d'une chanson frappante. Cependant, leur niveau de compétences en narration, en scénarisation et en dramaturgie est largement négatif. Par conséquent, leur film est incroyablement mauvais et stupide, parfois au point d'être en réalité assez amusant à regarder (un ranch steampunk !, des rapports sexuels avec des démons !!, Jiří Schmitzer dans le rôle d'un scientifique fou !!!). Quelques idées délirantes et la présence occasionnelle de la ravissante protagoniste sont malheureusement les seuls points positifs. (30/01/2020)

No, you asshole! I apologize, but that was the mildest possible reaction to what I saw. I don't know if I will see a worse Czech movie this year. I hope not. From the opening dialogue between the main character (?) and his mother, I was pretty sure that I wouldn't enjoy this. And I was not mistaken. The dialogues were terrible, yet at the same time, they became the extremely entertaining element of this masterpiece. Allow me to give two examples of what, among other things, was said in the conversations. "I feel like I died and the whole world stopped caring about me." and "Doctors said that if it was just a millimeter off, it would have been game over for me." Well, yes, sure. The individual characters were developed so perfectly that I couldn't care less about them. Only one character caught my attention more than the others. It was the tough guy Taz, who was tougher than the tough guy Drsoň from Drsoňovice. Compared to Taz, sandpaper would seem like silk and Batman would flee to the shadows out of shame. I don't know if Daniel Miňovský used any psychotropic substances when writing the script, or if he is naturally like that, but this creation of his is truly incomprehensible to me. Pure shit. The director's surname will only be accepted by my brain with an English pronunciation from now on, the acting performances are not worth mentioning, so I can summarize the final impression with one word - disaster. P.S. Great commentary/content by Matty. I applaud and envy you:-)) (11/01/2022)

A bizarre Czech thriller that makes no sense, and the screenwriter must be well aware of that; otherwise he wouldn’t have washed his hands of the whole bungled story, closing with that amateur final scene with Miklasová slumbering with her left breast accidentally exposed. The acting performances are weak: Nosek is asking for a punch in the face but, since he’s working with such an awful screenplay, it probably doesn’t matter. Hart’s camerawork is professional and the lighting and the overall production design are exceptionally good for a Czech film. That said, this mess is a waste of money and talented people’s time. (11/10/2020)