Rush Hour

L'un a les mains et les pieds les plus rapides de tout l'Orient, l'autre la langue la mieux pendue de l'Occident. Choc de cultures - et de comiques - lorsque l'intrépide casse-cou et l'insolent survolté, sont contraints de former un tandem à côté duquel le mariage de la carpe et du lapin paraîtrait naturel. Détective intègre et hors pair, l'inspecteur Lee (Jackie Chan) est un des fleurons de la Police royale de Hong Kong. Sa bonhomie ne laisse en rien soupçonner son génie des arts martiaux. Agée de onze ans, Soo, la fille du consul de Chine aux Etats-Unis, fut son élève préférée. Il en était le garde du corps, il en est resté le meilleur ami. Lorsqu'elle est kidnappée par des reîtres à la solde d'un maître du crime, qui a jadis abattu le coéquipier de Lee, celui-ci saute dans l'avion.
Peu enclin à voir leur enquête entravée par un "étranger", le FBI fait appel à une des "brebis galeuses" de la police de Los Angeles, le détective James Carter (Chris Tucker). Imprudent, arrogant, Carter est un cauchemar pour ses supérieurs autant que pour ses collègues : plus personne ne veut faire équipe avec lui. Espérant impressionner le FBI et, peut-être, s'y faire engager, Carter accepte avec enthousiasme. Il s'aperçoit vite que sa mission consiste à jouer les "baby-sitters" auprès d'un Lee que le FBI veut tenir à l'écart. Il décide alors de se lancer dans une croisade en solitaire pour résoudre l'affaire. Pour cela, il lui faut d'abord détourner l'attention de l'inspecteur Lee.
De toute évidence, Carter a sous-estimé son collègue de Hong Kong. Celui-ci le sème à chaque coin de rue (ou passage d'autobus), et s'en vient remettre les pieds dans le plat d'un FBI de plus en plus nerveusement déterminé à se débarrasser des "intrus". Les tempéraments, les cultures, les techniques s'affrontent : plus d'un quartier de Los Angeles en fera les frais avant que nos deux héros ne décident de s'allier pour sauver la petite fille. (Metropolitan FilmExport)