Chair pour Frankenstein

Le seul film de notre galaxie dans lequel vous verrez Udo Kier copuler avec enthousiasme avec une jeune fille morte, assemblée à partir de différentes parties de corps, en fouillant les entrailles déchirées de son ventre. Avec un avertissement de son assistant de ne pas le regarder comme un détraqué et une remarque philosophique post-coïtum « Pour connaître la mort, il faut baiser la vie ». Ce petit bijou controversé, Chair pour Frankenstein, produit par Andy Warhol (!), a un thème horrifique mais n'est pas du tout effrayant. C'est simplement explicitement sanglant mais d'une manière fortement artificielle, qui est plutôt comique de nos jours. Les acteurs qui surjouent et leur mise en scène artificielle sont presque théâtralement surnaturels. Dans une scène, deux personnages qui conversent sont même côte à côte, face à la caméra. Cependant, l'intrigue avec les personnages secondaires tels qu'une épouse MILF avide de sexe et son amant, ainsi que les enfants qui observent secrètement toutes les obscénités se déroulant dans le château de Frankenstein, est bien imaginée. Avec cette tonalité arrogante et aristocratique qui traverse toute l'histoire (les dîners bien réalisés autour d'une longue table de château). Mais cette exécution globale de la réalisation, mon Dieu... Par endroits, c'est presque du Ed Wood mentalement. (01/11/2020)

Sleazy trash. (10/09/2013)

Andy Warhol's Frankenstein is essentially a trash film, and I understand that it won't appeal to everyone, but the portrayal of the mad scientist, who is perverse, similar to his assistant, revitalizes this story and gives it a slightly different dimension than what is usual in the "Frankenstein" concept. This is no small thing from such a film, and it is very explicit, both in its violence and its nudity. (03/05/2017)