Asher, la dernière mission

En collaboration avec le scénariste débutant Jay Zaretsky, le réalisateur à l’esprit routinier Michael Caton-Jones nous offre une histoire (d’amour) ordinaire sur un tueur à gages solitaire et fatigué qui, pour ses vieux jours, espère autre chose de la vie qu’une nouvelle commande d’assassinat. Asher n’apporte rien de bien neuf par rapport aux autres films, mais la plaisante prestation de Ron Perlman et l’humour récurrent des dialogues le maintiennent au-dessus de la moyenne. Un drame criminel qui ne fait pas de mal, mais n'impressionne pas pour autant. [Sitges 2018] (05/10/2018)

Perlman ajoute du charme, Famke Janssen de la fragilité et Brooklyn ne se démode jamais, mais l'histoire est clichée. C'est un cliché fonctionnel, grâce aux trois aspects mentionnés précédemment. On peut sentir le budget réduit, mais cela n'a pas d'importance lorsqu'il s'agit d'intimité et de se concentrer uniquement sur les personnages. (02/02/2020)

Un thriller lent mais très agréable, empathique et doux sur un tueur à gages professionnel vieillissant qui aime sa routine solitaire quotidienne, ses rituels de travail et vit à son propre rythme, quand soudainement une chance de passer l'automne de sa vie avec une femme à ses côtés lui tombe dessus. Ce film est fondamentalement à l'image de Ron Perlman lui-même. De la vieille école, un peu fatigué, partiellement à la retraite, mais qui a toujours en lui l'humour noir et le style, la capacité de toucher avec un sourire sarcastique bien choisi et de représenter de manière crédible et avec précision un personnage endurcit. La réalisation un peu lente, par un réalisateur qui ne maîtrise pratiquement que la routine terne, convient étonnamment bien à ce matériau. Un joueur cohérent qui ne se précipite nulle part et sait toucher les bons endroits. (06/10/2018)