Résumés(1)

Paris, fin des années 1970. Dévastée par sa rupture avec Loïs, sa monteuse et compagne depuis une décennie, Anne Parèze, productrice de porno gay, travaille sur un nouveau film quand son acteur principal, Karl, est retrouvé mort, un couteau planté dans le rectum. Bien que bouleversée par ce sauvage assassinat, Anne y trouve une source d’inspiration inespérée. Mais bientôt, le tueur masqué s’attaque à d’autres membres du casting, semant la terreur au sein de l’équipe, sans que la police ne s’en émeuve. Anne décide alors de mener sa propre enquête... Hommage au giallo (mélange de policier, d’érotisme et d’horreur), cet ovni cinématographique offre aussi une plongée kitsch dans le porno gay des années pré-sida, avec ses scénarios foutraques et ses créatures délurées (dont le drolatique Nicolas Maury en fidèle assistant blond platine de l’héroïne), une incursion dans une forêt fantastique (avec Romane Bohringer) sur les traces d’un oiseau rare et des séquences mélodramatiques dans le sillage d’une Vanessa Paradis au cœur brisé. (Arte)

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Vidéo (3)

Bande-annonce 1

Critiques (4)

Goldbeater 

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français Finalement, j'ai été nettement moins dérangé que ce que la lecture du synopsis avant la projection laissait présager. Heureusement, les scènes traitant du tournage d’un film porno gay ne sont pas du tout explicites. Au contraire, une bonne dose d’humour est là pour faire passer la pilule, ce qui, dans une certaine mesure, sauve la mise pour le spectateur. Pour le reste, il est dommage que le film se prenne tant au sérieux quand la motivation du tueur s’explique avec autant de stupidité et de par la façon dont l’identité de celui-ci se voit révélée par l’héroïne ; le résultat est d’un kitsch extrême et passe pour un genre de giallo romantique émouvant. Les créateurs essaient de masquer tous les défauts avec une stylisation visuelle intéressante et un accompagnement musical rétro de qualité, mais, malheureusement, ça ne suffit pas à compenser l’aspect stérile de l’histoire. Au mieux, c’est une parodie très « b-esque » des gialli. [Sitges 2018] ()

POMO 

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français Un film qu’il est difficile d’aimer. Ambiance de la France des années soixante-dix. Un groupe d’homosexuels menés par Vanessa Paradis en lesbienne filment du porno gay jusqu’à ce qu’ils se fassent progressivement dépecer par quelqu’un qui avait un couteau caché dans un faux pénis noir. Que le film ait un aspect légèrement giallo, d’accord, ça nous plaît. Mais qu’il soit truffé de scènes de sexe gay entre hommes, là, ça réduit très vite le public cible à un groupe de spectateurs très restreint. Quant à l’humeur désespérée des personnages et aux passages oniriques farfelus censés exprimer leur insatisfaction et leur marginalité, ils n’attisent vraiment pas la sympathie et ne contribuent en rien à la partie thriller de l’intrigue. [Cannes] ()

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kaylin 

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anglais The French-Mexican-Swiss production Knife+Heart is a great homage to 70s Giallo movies. However, by the time you finish watching the movie, you realize the 60s vibe is about the only interesting thing about the movie. It could have been more hardcore with pornographic scenes yet settles for an edgy love story, making the movie unengaging, lengthy, supposedly dramatic, and overly emotional. ()

Stanislaus 

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anglais Knife + Heart is a weird genre mash-up that combines an erotic thriller with a mystery and a romantic drama in a very strange way. I understand that the director wanted to pay homage to giallo films, but by sticking too literally to the attributes of a genre that has been passé for some time now, he created yet another cheap-looking film, where screenwriting logic goes by the wayside and wannabe shocking scenes and cheesy plot come in. On the other hand, the film is memorable precisely because of its authentic 70s look. Another plus point was the portrayal of the relationship between Anne and Loïs. Otherwise, it's just weird! ()

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