Mamma Mia ! Here We Go Again

Je ne comprends pas comment ce film peut avoir une meilleure note que le premier volet, mais je suppose que cette note va probablement beaucoup baisser avec le temps. J’aime beaucoup le premier film, il est déjanté, drôle et agréable… Mais cette suite frôle le summum de la maladresse toutes les cinq minutes. Certes, j’aime bien Lily James et je trouve qu’elle a réussi à reproduire correctement la loufoquerie de la version plus âgée de son personnage, interprétée par Meryl Streep, mais dans l’ensemble cela ne m’a pas du tout convenu. Dans le premier film, l’intrigue avec Meryl Streep et les trois hommes ou trois pères possibles était très amusante mais laissait de la place à l’imagination ; ici l’intrigue a pris une forme très concrète et elle ne m’a tout simplement pas plu. Je donne une étoile pour Lily James, pour la scène où les invités arrivent par la mer et enfin (comment la décrire sans spoiler ?) pour la scène finale dans l’église... Sinon c’est vraiment un calvaire. (18/10/2018)

Au premier abord, Mamma Mia! Here We Go Again possède les mêmes ingrédients que le premier volet, mais le résultat est nettement pire, avec une intrigue et des dialogues encore plus faibles, une histoire racontée de manière très maladroite et une réalisation ennuyeuse et peu inventive. La première ligne narrative se résume à l'envoi, par l'héroïne principale du premier film, d'invitations pour l'ouverture du nouvel hôtel, puis les invités arrivent et la fête commence. Dans la deuxième ligne narrative, sa mère agit comme une fille qui couche avec tous les beaux garçons qui lui chantent une chanson. Certes, le premier Mamma Mia! était déjà terriblement stupide et superficiel, mais il avait cette innocence joyeuse et une énergie qui permettait de l'accepter comme une comédie légère et estivale, en excusant son intrigue naïve, ses dialogues mielleux et ses chorégraphies paresseuses, tout en se délectant des paysages marins et grecs ainsi que des chansons d'ABBA. Cependant, cette énergie et cette joie sont absentes dans cette suite, ce qui signifie qu'il n'y a plus rien pour excuser ces lacunes. La seule chose valable est la présence de certains acteurs et des chansons mentionnées, qui réussissent encore une fois à soutenir et à raviver le film, même si certaines d'entre elles ont déjà été entendues il y a dix ans dans le premier volet. (18/07/2018)

An optimistic straightforwardness a full class better than I expected. It lacks originality, but maybe that's not because of the subject matter itself, but perhaps because it openly contradicts the continuity of the story. The young versions of the fatherly trio also don't help, especially Harry and Bill, who have lines that almost exclusively relate to what they would like to do with Donna. It's precisely because of them that the storyline from the past annoys me more than entertains me, even though Lily James is as charming as ever and she perfectly imitates Meryl Streep's gestures. What the sequel unfortunately has in common with its predecessor is the dragged-out ending featuring a long overdue cameo from Cher. Usually, her presence doesn't bother me, but this time she truly looks like her wax figure from Madame Tussauds came to life. And yet despite all of the above, I can't stay angry for too long. It's enough for the old guard, led by Colin Firth, to do pretty much anything at all and the whole spectacle instantly gets the desired zest it had been striving for all along. (18/09/2020)