La Chose à deux têtes

  • États-Unis The Thing with Two Heads (plus)
Bande-annonce

Résumés(1)

When an incredibly rich racist (Ray Milland) discovers that he's dying, he decides to have his head transplanted onto another body, but his health slips away too fast for him to make any concrete plans. When he wakes up, he's a little irked that his bigoted head has been sewn onto the body of a black death-row inmate, played by the inimitable Rosey Grier (the famous football player who enjoys knitting). (Olive Films)

(plus)

Vidéo (1)

Bande-annonce

Critiques (1)

Goldbeater 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français La Chose à deux têtes pourrait prétendre à un film culte loufoque, mais son cruel manque d’humour lui fait rater le coche. De nombreuses descriptions présentent l'œuvre comme une comédie, mais en réalité, il n’en est rien. Sur l'écran, l’intention perçue viserait plutôt le drame de science-fiction sérieux et seulement deux-trois scènes ont l’air d’être délibérément drôles ; si vous riez à un autre moment (par exemple en voyant Roosevelt Grier déambuler en courant, une tête artificielle sur les épaules), ça ne fait alors pas partie des intentions des créateurs. Cette disparité d’ambiances nuit grandement au film, d’autant plus que l’action est tellement rare et bête que le public ne se sent pas engagé et tend à décrocher. À voir les têtes sombres et suantes que tirent Ray Milland et Roosevelt Grier, on se dit que les acteurs ont dû beaucoup souffrir pendant le tournage ! Quant au thème du racisme, il ne faut s’attendre à aucun approfondissement. Puis, il y a cette course-poursuitesurréaliste tant elle est excessive. C’est à croire que les patrons d’American International Pictures voulaient ajouter au moins une scène d’action et qu’ils ont ainsi trouvé cette poursuite policière sur une prairie des environs, totalement inutile et incroyablement longue et absurde. Au bout d’une heure et demie, on arrive à la conclusion que l’intrigue n’a mené nulle part et que les personnages n’ont pas évolué d’un iota. On termine sur une note d’incrédulité avec le chant gospel « Oh Happy Day »… Mais nooon ! ()

Photos (35)