High Life

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Bande-annonce 2

Résumés(1)

Un groupe de criminels condamnés à mort accepte de commuer leur peine et de devenir les cobayes d’une mission spatiale en dehors du système solaire. Une mission hors normes… (Wild Bunch Distribution)

Critiques (3)

Goldbeater 

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français High Life est un navet bouseux pseudo-artistique sans concept ou message apparent. On y voit une série de flashbacks aléatoires liés au protagoniste, lesquels montrent des personnages qui a) n’ont aucun rapport avec l’intrigue ; b) sont gratuitement déroutants ; c) sont incroyablement barbants. Les techniques de narration sont inappropriées et vont jusqu’à interférer avec la structure de certaines scènes terrestres.Côté visuel, le film est médiocre et dénué d’intérêt. En voyant la rigidité de Robert Pattinson et sa façon d’interagir avec le môme chialeur, je savais dès le début que je ne porterais pas ce film dans mon cœur. Mais je ne m’attendais pas pour autant à un exercice « artistique » aussi pénible, ennuyeux et indéchiffrable ! [Sitges 2018] ()

Filmmaniak 

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français Un drame spatial difficile à saisir, mou et extrêmement ennuyeux, sur un groupe de criminels qui, au lieu de la prison à perpétuité, choisissent le service scientifique et se retrouvent donc pour le reste de leur vie à bord d'un vaisseau spatial voyageant vers un trou noir, tandis que le docteur présent essaie de les faire se reproduire (parfois même contre leur volonté). Si ce n'est pas une critique artistique sophistiquée des élevages de chiens en arrière-plan d'une histoire bizarre selon laquelle les êtres humains et les animaux sauvages ne sont pas si différents, alors je ne sais pas ce que c'est. Cependant, ce n'est certainement pas une histoire bien racontée, car elle commence de manière non linéaire, pratiquement à partir de la fin, ce qui prive le reste de l'intrigue (qui se déroule en flashback) de toute tension potentielle et de toute dramaturgie, car tout est révélé à l'avance. L'intrigue déjà assez fatiguée (et extrêmement prévisible compte tenu de ce qui précède) est ensuite inutilement perturbée par des souvenirs quelque peu aléatoires des héros et de leur vie sur Terre et autres insertions isolées (une scène très inappropriée de conversation avec une sorte de scientifique, un passage érotique avec un simulateur sexuel…), sans que l'existence de ces séquences ait une quelconque justification. Les acteurs, menés par un Pattinson maladroit, jouent des personnages extrêmement antipathiques et ennuyeux, dont on ne sait pratiquement rien, toutes les idées et significations étant brutalement littérales, tandis que les quatre-vingt-dix pour cent du film ne valent rien, la fin sonne creux et même visuellement ce n'est pas un miracle, il manque donc une raison quelconque pour le regarder. Une histoire avec une telle idée pourrait certainement être construite de manière très intéressante, mais Claire Denis l'a totalement détruite avec sa vision artistique forcée. ()

Othello 

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anglais I've been saying it forever. If you send a bunch of antisocial criminals and former drug addicts beyond the boundaries of known space to approach a black hole within a few years, what can go wrong? I pity the science fiction fans sleeping under posters of Martian, Interstellar, and 2001 who happened to be drawn to the cinema for the latest Claire Denis, because of course if this film isn't about something, it's about technology, logic, physics, or systems and crew arrangements. Space doesn't space here, the crew aren't experienced astronauts, the cockpit probably looks less futuristic than your office. And in all of this, there are individuals wandering around, incompetent even within the confines of their home planet, let alone on a voyage of discovery beyond the unknown. But Claire Denis' frequent theme, namely humanity driven to its very animal nature, finally works in this setting. Even including the uncomfortable naturalism. In any case, the question of whether there can be redemption for those who find the Earth insufficient, bleak, repulsive, and empty, deep beyond its borders, is not answered in a warm way. The problem, according to her, is with existence itself. Hence the crew's main (and only surviving) character, Monte, who has decided to turn to asceticism. Anyway, legend has it that there's a movie in which Mia Goth is actually clothed at all times. Everyone talks about it, some say they've even seen it, but no one can put their finger on exactly which one it is. ()