Je suis vivant !

Routine, un thriller criminel écrit pour la télévision. Heureusement, cependant, avec une caméra précise grand angle et une ambiance pour laquelle, malgré sa lenteur soporifique et son manque de rebondissements intéressants, vous le regarderez jusqu'à la fin. Et cela vaut le coup, car la conclusion - littéralement les dernières secondes - est fantastique ! (22/11/2004)

Un giallo non traditionnel à la narration assez originale qui intéressera le public tchèque ne fut-ce que parce qu’il se déroule à Prague au moment de la normalisation (par moments, on s‘étonnera d’observer des annotations en serbe, qui s‘expliquent par la présence de l’équipe de tournage yougoslave). Ici, le nombre de meurtres relativement modeste fait la part belle à l’enthousiasmante distribution (je ferai juste remarquer qu'on aurait dû laisser plus de place à Mario Adorf). Tout en prenant son temps, Aldo Lado établit une atmosphère joliment énigmatique et dirige toute l’action indéchiffrable vers un final sombre qui vous glace bien les sangs. Le tableau devrait donc se regarder comme une allégorie au régime totalitaire, un régime auquel Aldo Lado a pu convenablement se familiariser du fait d’avoir tourné son film en Tchécoslovaquie. Je suis vivant ! brise ainsi un mur entre le giallo et le thriller – presque – politique. [LFŠ 2019] (06/08/2019)

The film has several interesting elements in the giallo genre. The first one is the fact that part of the story takes place in Prague. The second one is the fact that the story revolves around a man who is declared dead, but we know he is not. Thanks to this, the film has a completely different atmosphere and a new charge. However, I still couldn't tune in to the film and it didn't manage to captivate me properly. (29/04/2016)