Cosmopolis

  • Canada Cosmopolis (plus)
Bande-annonce 1

Résumés(1)

Dans un New York en ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s'engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des États-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n'a qu'une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l'autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s'installe, et il assiste, impuissant, à l'effondrement de son empire. Il est aussi certain qu'on va l'assassiner. Quand ? Où ? Il s'apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie. (Stone Angels)

(plus)

Critiques (8)

POMO 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Un Time Out pour intellectuels. Une critique indigeste du capitalisme, pleine de dialogues incompréhensibles, la plupart desquels n’ayant a priori même rien à nous dire d’important et n’étant là que pour nous apporter un univers filmique inconnu jusque-là. Après Crash, Cronenberg tente de défendre ses arrières en tant que réalisateur capable de filmer l’infilmable. Cosmopolis est un trip visuellement plaisant avec une ambiance dérangeante, qui joue sur les attentes du spectateur de sorte que l’on ne sait pas quels seront les prochains mots d’un personnage donné, ou ce que la scène suivante apportera (excellent passage, celui avec le flingue sur le terrain de basket). Au début, je n’en croyais pas mes yeux en voyant Robert Pattinson sur l’affiche, mais celui-ci s’avère être l’atout principal du film, et il y fait un sans-faute. Binoche, Amalric et Giamatti semblent s’être éclatés dans leurs rôles secondaires et leurs performances sont agréables et rafraîchissantes. Il est dommage que le film lui-même soit dépersonnalisé à tous les niveaux dans le but de représenter ce même aspect de dépersonnalisation lié à la société cosmopolite – à l’exception de la relation qu’entretient Pattinson avec sa femme. Cosmopolis est un film qui, malgré son côté légèrement insipide, m’a plu grâce à sa singularité. Et aussi grâce à l’idée que je me fais des têtes que tireront les fans ados de Pattinson quand ils découvriront ce film. :-D ()

Matty 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais What feels like roughly four hours of toilet philosophising, which Cronenberg disparages in places, but through most of the film he just lets it monotonously flow forth, which is so mind-numbing that you will probably lose any desire to hear the film’s message, whatever that may be (for example, the message that we haven’t been told anything). I will have to watch it again to confirm or refute the impression that this is Cronenberg’s shallowest and least atmospheric film, but I’m going to need to psych myself up for that over the next several weeks. 50% ()

Marigold 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais It is not enough to describe book dialogues and film them with the stereotypical method of “shot x counter-shot". There are a few eccentric moments and they feel more self-parodying, while the ending is explicitly verbal diarrhea. Although I basically like what the film says, it does not defend Cronenberg's form. Not even the desperately un-charismatic Pattinson, whose decadent boredom one can't even take seriously. ()

3DD!3 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais It’s not exactly an enjoyable watch, but Cosmopolis is definitely worth seeing. For its differentness at least. Also to see Pattinson (just how many horrified fans left the theater in disgust? :D) who gives the best performance of his career so far. I must admit that I found myself nodding off a bit during the first half, some of the theorizing dialogs were tiresome, but that soon stopped. Basically non-existent relationships (except for the wide and that grampa) rule out any sympathy for the characters. The music, combining Shore’s abilities with the electronic project Metric, is almost hypnotizing in places. This isn’t a satisfying picture and that’s on purpose. Maybe that’s why I rather liked it. I’ll certainly play it again, the more I think about it, the more interesting that proposed journey to the barber’s seems. ()

NinadeL 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais I don't count myself among the die-hard fans of David Cronenberg, and although I’ve been keeping an eye on hims since the days of Crash, but I've never been particularly fond of him. So what is Cosmopolis like? Ordinary. In the context of Cronenberg's work, not particularly alarming, not particularly revelatory. But his collaboration with Robert Pattinson apparently appealed to him, and so we got even more of it with Maps to the Stars... ()

Goldbeater 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français L’impression que j’ai de ce film rejoint les mots prononcés par l’un de ses personnages principaux. Celui-ci raconte la fois où il a voulu assister à une pièce de théâtre et où il s’est étonné du peu de monde présent dans la salle. Pas plus tard que cinq minutes après le début de la représentation, il a compris pourquoi et, au moment de l’entracte, a quitté la salle, déçu. Eh bien, j’ai eu une expérience similaire en regardant Cosmopolis, sauf que moi, je suis resté jusqu’à la fin. ()

Dionysos 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Capture d'un homme en chute autodestructrice de moins de vingt-quatre heures, d'un archetype, d'un monde de pensées. Le désir d'acquérir et de comprendre le pouvoir abstrait pur, traversant la richesse en soi, le désir de prédire, de dominer et de vivre dans le futur, de jouir d'un sentiment primitif de supériorité et de force sans compassion pour son entourage. Tout cela s'effondre après avoir pris conscience que le futur ne se laisse pas dominer et que la mort attend tout le monde sans distinction. Et cela finit par rattraper Erica Packer non seulement pour la façon dont il a vécu, mais surtout pour la façon dont il pensait. Le film est une adaptation fidèle légèrement au-dessus de la moyenne de son matériel d'origine, ce qui est à la fois un point positif et négatif. L'inconvénient est pour ceux qui n'ont pas lu le livre - le film se transformera alors en une série de scènes compréhensibles par pur hasard, ou plutôt pas du tout par hasard... On ne peut pas reprocher non plus au film de ne pas capturer toutes les idées de la source imprimée, c'est simplement la limite de presque tous les films basés sur n'importe quel livre. Je n'ai jamais vu R. Pattinson dans un rôle plus important auparavant, donc je peux objectivement dire que cela n'affecte pas vraiment (surtout) la qualité du film. ()

kaylin 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais The day in the limousine passes in a way that makes you think about where society is actually heading. Eric is an example of how indifferent others are to us. Everyone is free to him, just like their own destiny. He has reached a stage where he doesn't really care about anything. Peeing in the limousine is as big of a problem for him as killing someone. Does he actually care about anything? What do we care about? Can we still talk together? And when we talk together, does it have any meaning? I think this is another excellent Cronenberg study that deserves attention, just try to endure it and contemplate about it. If the film doesn't say anything to you anyway, I'm sorry, that can also be its result. But does it really matter? It can affect everyone differently. ()