Ricky

Le voyage des jeunes oisillons hors du nid parental fait mal aux parents. C'est probablement aussi le sujet de ce film, où se mêlent le récit réaliste typique d'Ozon "d'une histoire de la vie quotidienne" (avec des moments clés du couple habilement soulignés) et une idée WTF au maximum : un enfant ailé volant autour du lustre du salon. Le spectateur doit être très ouvert d'esprit pour l'accepter, mais la fin lui offre une bouée de sauvetage. L'un des meilleurs affiches de film, en tout cas :-) (13/03/2010)

Tout comme Vladimír Michálek chez nous, François Ozon travaille avec une vaste palette de genres. D'un film à l'autre, le thème abordé est tout à fait différent, ce qui se confirme encore une fois avec Ricky. Après la biographie d’une écrivaine fictive de romans d’amour, on est ici en face d’une histoire d’enfant volant. À l’avant-première, le réalisateur a expliqué que, quand il a lu le récit qui est devenu le modèle pour Ricky, il a été tellement captivé qu’il a décidé de le transposer au grand écran. De mon côté, Ricky a suscité le même genre de sentiments que j’avais éprouvés en voyant Swimming Pool – toujours par Ozon. J’ai l’impression qu’il laisse au spectateur le loisir de se forger sa propre image et de ressortir du cinéma avec un message adapté à sa façon de voir les choses et à l’intensité de son univers psychique. (10/02/2009)

The story itself is not bad. Ozon's Ricky is definitely worth noting. I just couldn't completely overlook the fact that from about halfway through the movie, it's essentially a load of nonsense. (60%) (07/07/2021)