Résumés(1)

Après une nuit à jouer au poker, Ben Shockley est convoqué par son supérieur à la police de Phoenix, qui le charge d’une mission de routine : transférer depuis Las Vegas un témoin appelé à comparaître à un procès. Mais Shockley a le plus grand mal à convaincre Gus Mally, prostituée de luxe, de le suivre. Terrifiée, la jeune femme lui assure qu’un pari est lancé contre eux et qu’ils n’arriveront pas vivants à Phoenix. Sur ses gardes, Shockley fait appel à un service d’ambulance pour les conduire discrètement jusqu’à une voiture de location à la sortie de la ville. Mais à peine sont-ils arrivés qu’une violente explosion détruit le véhicule… Traqués, un policier désabusé et une frêle call-girl – Clint Eastwood et Sondra Locke, alors sa compagne – partagent une cavale insensée sous le feu nourri des criminels et des flics lancés à leurs trousses. Ils sont canardés dans une maison, pris en chasse par un sniper en hélicoptère, en fuite sur une moto dérobée à des bikers… ; leur périple est ponctué de coups de feu, de castagne et de déflagrations. Les deux fuyards que tout oppose vont pourtant se rapprocher et se prendre à rêver d’une autre vie... (Arte)

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Critiques (1)

Goldbeater 

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français Clint Eastwood joue le rôle d’un policier ivrogne qui reçoit pour mission d’escorter un témoin important de Las Vegas à Phoenix. Comme c’est le cas dans les films du genre, ils se retrouvent, dès le début, la cible de la mafia et de flics corrompus. De cette époque et peut-être jusqu’à ce jour, c’est le film d‘Eastwood le plus naïf – oserais-je dire le plus stupide – que j’aie vu. Il tombe presque dans la catégorie des grosses productions surfaites à jeter, dans lesquelles tout le monde tire d’abord et pose les questions ensuite. Le duo voit passer des milliers de balles au-dessus de leurs têtes et le spectateur évite ainsi d’avoir le temps de réfléchir au scénario ; il ne tient qu’à vous de décider si vous regardez la scène finale et la « résolution » sous l’angle de la dérision ou si vous préférez vous emparer de la télécommande et vous venger sur la télé – moi, j’ai choisi de rire. Je trouve Eastwood tellement charismatique que, même dans les productions faiblardes, le divertissement qu’il procure est maximal. Donc j’ai aimé L'Épreuve de force et me le repasserais volontiers n’importe quand. ()

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