Terreur à l'hôpital central

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Colt Hawker est un psychopathe doublé d’un misogyne maladif. Sa haine, il la déverse sur Deborah Ballin, une journaliste et militante féministe qui dénonce publiquement ses agissements. S’il croit d’abord l’avoir tuée, il apprend vite qu’elle a survécu à ses blessures. Il se fixe un objectif : finir le travail. Lui-même admis à l’hôpital pour s’être automutilé, Colt Hawker se lance sur les traces de sa proie dans les couloirs déserts de l’établissement, massacrant tous ceux dont il croise le chemin… (BQHL Éditions)

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Critiques (1)

Goldbeater 

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français Terreur à l’hôpital central est un slasher assez moyen qui peut éventuellement se targuer de deux spécificités. La première est que, dès le début, on apprend l’identité du tueur (un choix totalement pertinent, à savoir le talentueux acteur Michael Ironside) et que, bien que la motivation derrière ses actes, comme on le découvre petit à petit, est très cliché, son personnage divertit et les spectateurs malicieux pourront se mettre de son côté. La deuxième spécificité est que, parmi l’un des personnages secondaires – absolument insignifiants, soi dit en passant – se trouve William Shatner, lequel fêtait la même année son succès dans Star Trek II et s’était probablement dit qu’un minirôle dans le thriller d’horreur canadien serait un agréable divertissement. Je ne qualifierais pas vraiment Terreur à l’hôpital central de film d’horreur pur sang et sa présence sur la liste des « video nasties » est quasi incompréhensible – quoi qu’évidemment, l’idée d’un tueur qui se déchaîne sur des femmes prospères et émancipées a dû rester sur l’estomac de plus d’une censeure britannique. ()

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