Motel Destino

Brésil, 2024, 112 min

Réalisation:

Karim Aïnouz

Scénario:

Mauricio Zacharias

Photographie:

Hélène Louvart
(autres professions)

Résumés(1)

Ceará, côte nord du Brésil. 30 degrés tout l’année. Chaque nuit, au Motel Destino, se jouent à l’ombre des regards de dangereux jeux de désir, de pouvoir et de violence. Un soir, l’arrivée du jeune Heraldo vient troubler les règles du motel. (Tandem Films)

Critiques (2)

POMO 

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français Un prétendu thriller dramatique bourré de sexe avec un motif romantique dysfonctionnel. Lorsque les personnages principaux ne font pas l’amour, ce sont des ânes qui s’accouplent dehors, ou l’un des douze couples ou trios qui s’y mettent dans l’hôtel de passe où se déroule la moitié du film. Et même si ce n’est pas le cas, on peut au moins entendre des bruits de rapports sexuels provenant des télévisions des chambres d’hôtel. Des gémissements sont audibles en arrière-plan de toutes les scènes dans l’hôtel, même lorsque les personnages principaux ne font que parler. Mais à part un émerveillement devant l’abondance des éléments sexuels, il n’y a aucune émotion ni aucune sorte de plaisir à tirer de la réalisation du film. De la part de Karim Aïnouz, dont La Vie invisible d'Eurídice Gusmão a été pour moi la plus grande surprise de Cannes 2019, je trouve cela déconcertant. Deux étoiles et demie. [Festival de Cannes] ()

IviDvo 

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français Motel Destino est une histoire d’amour assez ordinaire avec une intrigue mille fois vue et prévisible, qui est juste située dans un environnement moins typique pour nous. La majeure partie du film se déroule dans un hôtel de passe. Le sexe n’est pas tellement visible à l’écran, mais plutôt audible en permanence hors champ (depuis les chambres). Ce film ne me semble pas très intéressant ou original (à l’exception peut-être des gémissements constants), sans grande portée, et je ne vois donc pas vraiment pourquoi il a été sélectionné en compétition officielle pour la Palme d’Or. Ce qui est encore plus surprenant, c’est qu’en 2023, Karim Aïnouz avait également participé à la compétition officielle du festival de Cannes avec Le Jeu de la reine, un film historique psychologique très réussi sur Catherine Parr, la dernière épouse d’Henri VIII. Motel Destino lui est diamétralement opposé (pas en bien, malheureusement), et quand j’ai réalisé que les deux films avaient été tournés par le même cinéaste, j’ai été choquée car j’ai eu l’impression qu’il avait fait cent pas en arrière dans son style et sa profondeur de narration. [Festival de Cannes 2024] ()

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