Résumés(1)

Eddie Flemming (Robert De Niro) est un policier brillant qui a depuis longtemps compris tout l'intérêt des médias quand on sait les utiliser. Il est aujourd'hui l'enquêteur le plus célèbre de New York... Lorsque deux corps sont découverts dans un appartement ravagé par le feu, Jordy Warsaw (Edward Burns), jeune spécialiste de la brigade des incendies, se retrouve sur l'affaire avec Flemming. Warsaw est un homme discret qui méprise la presse et sa course au sensationnel... À défaut de s'entendre, les deux hommes collaborent et cherchent chacun à leur façon des éléments pour élucider cette enquête... Leur traque les conduit sur la piste d'Emil (Karel Roden) et Oleg (Oleg Taktarov), deux ex-détenus tout juste débarqués d'Europe de l'Est qui ont eux aussi compris la force de l'image dans cette partie du monde. Ils sont bien décidés à vivre leur rêve américain. Oleg se prend déjà pour un grand metteur en scène et filme tout en DV, même leurs crimes, tandis qu'Emil sait que ces images pourront lui apporter la célébrité, la richesse et même l'impunité s'il tire habilement parti des failles du système... A une époque où les médias célèbrent la mise en scène de l'information, l'émotion choc et le spectaculaire d'où qu'ils proviennent, ces psychopathes tombent à pic. (Metropolitan FilmExport)

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Critiques (4)

POMO 

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français 15 minutes est un film dans le style de Tueurs nés d'Oliver Stone. Son plus grand atout est Karel Roden, un Tchèque qui interprète de manière brillante le rôle d'un tueur en série névrosé et dérangé qui ne résout pas ses problèmes avec sa tête, mais avec un couteau à la main. En collaboration avec Oleg Taktarov, ils forment un duo à la Mickey et Malory du Stone déjà mentionné. Les deux personnages principaux, bien qu'ils soient des individus répugnants, jouent également le rôle d'icônes, de porteurs et d'architectes des idées du film. Contrairement à l'œuvre de Stone où même ceux du côté de la loi étaient des "fous", dans15 minutes de vrais héros américains avec un grand colt et un cœur encore plus grand s'opposent à ce duo central de tueurs. Nous croisons les doigts pour leurs personnages, car c'est naturel dans notre perception des confrontations entre le bien et le mal – mais c'est précisément pour cela que nous recevons une bonne claque de critiques pour cette vision consumériste, naïve et teintée de clichés hollywoodiens des choses. L'Amérique, les "règles" de réussite dans son show-biz et tout son système judiciaire, tout cela est corrompu et malade selon le film. Ce qui empêche le film de devenir autre chose qu'une épingle acérée dans les fesses, c'est son manque de cohérence et son léger conflit interne. On s'amuse pendant un moment des bêtises et de la naïveté du duo d'immigrants européens, puis on est choqués par la brutalité qui se produit sous la lame d'un couteau de l'un d'eux et devant la caméra de l'autre. Plus tard, on tombe amoureux de De Niro lors des scènes romantiques avec sa fiancée, et ensuite... voyez par vous-même. C'est simplement un mélange assez disparate d'émotions contradictoires. Il est question de savoir si Herzfeld voulait que son film soit ainsi, ou si le projet lui a simplement échappé des mains sur le plan de la réalisation. JEREMIE ()

Lima 

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anglais Robert De Niro shows his career is going downhill, because he is taking roles in increasingly mediocre films, and 15 Minutes is no exception. Karel Roden overacts with gusto and maintains a comfortable distance next to the awful Edward Burns. ()