Résumés(1)

Un soir de janvier 1952, Mitzi et Burt Fabelman emmènent leur fils Sammy voir son premier film au cinéma : "Sous le plus grand chapiteau du monde". L'enfant tombe littéralement sous le charme du 7e art et développe sa fibre artistique en filmant sa famille la majeure partie de son temps... (FilmoTV)

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Critiques (10)

AguasVivas 

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français Les Fabelman s’annonce déjà comme une des œuvres cinématographiques majeure de ce premier quart du XXIème siècle. S’y joue la description d’une tribu, celle des Fabelman, famille juive apparaissant bien isolée dans cette Amérique des années 50 dont Steven Spielberg montre l’anti-sémitisme avoué. Spielberg arrive à nous embarquer avec une grande finesse dans l’observation du mystère, à travers les yeux de leur fils, Sammi, de chacun des parents Fabelmann, au moyen de reconstitutions de scènes d’une époque, l’après-guerre, au pays de « toutes les opportunités ». C’est la mère de famille, jouée par Michelle Williams, tantôt puissante tantôt vulnérable dans un jeu délicatement nuancé, qui tient la maison, et rend possible tant la vie du couple que celle de la famille. On y ressent sa douleur de devoir mettre de côté ses capacités artistiques, sous la pression des conventions et des attentes de la société, quand ce n’est pas par la classique répartition des rôles parentaux. Et c’est un moment de grâce parfaite qui prend possession du spectateur lorsque Madame Fabelman entame une danse sensuelle à la lumière des phares d’une voiture, devant toute la famille en train de camper, la nuit, dans le désert. Ce film est cependant, et d’abord, la célébration de la naissance d’une vocation artistique, celle de Sammi, dont les sœurs se font parfois complices. A commencer par un hymne à la création cinématographique, la découverte du maniement d’une caméra, le processus de montage de l’époque, pour finir par le rituel de projection des images. Les Fabelman nous montre enfin toute la puissance du cinéma, ses effets inattendus sur les spectateurs, miroir tendu à chacun pour y trouver – au – delà de l’intuition du cinéaste - reflétés ses états d’âme et ses vérités profondes. Et puis, Spielberg paraît rendre hommage aux Frères Lumière, - eux qui lors de leur première projection publique, sur grand écran, d’un train entrant en gare (paraissant se diriger vers la caméra, partant vers le spectateur), semaient la frayeur parmi les spectateurs de l’époque - à travers la scène où Sammi, tout jeune, projette à sa famille, les images du déraillement, mis en scène par ses soins, de son train électrique, au plus près de la caméra. Spielberg est à son meilleur dans ce film, et son sens magistral du rythme, nous emmène sans que l’on s’en rende compte à travers 2h30 de moments inoubliables. ()

Goldbeater 

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français Steven Spielberg revient à ce qu'il fait de mieux : un drame familial sensible, axé sur les personnages et sur l'enchantement procuré par la découverte de quelque chose de magique, ici personnifiée par le cinéma lui-même. Ce film de deux heures et demie n’est pas loin de nous captiver et de nous emporter complètement, si ce n’était pour deux décisions créatives qui m'ont laissé perplexe. Tout d'abord, je ne comprends pas pourquoi l'acteur principal devait porter des lentilles de contact sombres pendant tout le film, ce qui donne à ses yeux l'air aussi mort que ceux du requin dans Les Dents de la mer. Pour moi, ça a saboté une performance autrement très prenante du jeune Gabriel LaBelle. Ensuite, l'idée (spoiler) qu'un connard arrogant, antisémite et tyrannique puisse, grâce à la magie du cinéma, aller voir sa victime et non seulement s'excuser, mais aussi vivre une crise émotionnelle sur sa propre vacuité, c'est la chose la plus naïve et la plus farfelue que j'ai vue au cinéma cette année. Ces deux choses sont d'autant plus exaspérantes qu'elles auraient pu être facilement évitées. Cela dit, malgré mes objections, j'ai été satisfait et, surtout dans les brèves scènes où les vétérans Judd Hirsch et David Lynch ont de l'espace et des rôles bien écrits, j'avais un sourire de satisfaction sur le visage. ()

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POMO 

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français Ce n’est pas une coïncidence si un si beau film sur les gens et sur le cinéma est une confession autobiographique de l’auteur des œuvres les plus sincères du 7ème art. La boucle est bouclée, la vulnérabilité unique de la forme emblématique du cinéma de Spielberg, Kaminski et Williams fusionnant avec son contenu comme jamais auparavant. C’est à cela que tout menait. ___ The Fabelmans est le drame familial le plus richement raconté qu’il m’ait été donné de voir. Et même si aucun événement tragique ne s’y produit, il est aussi pour moi à titre personnel le drame familial le plus émouvant. Il s’agit d’une évocation, pleine de ressenti, des événements vécus au cours de l’enfance et de la jeunesse, présentés dans leurs détails les plus infimes et pourtant les plus essentiels, et incorporés dans un récit cinématographique d’une sensibilité appropriée et d’une précision chirurgicale. Une mosaïque de fragments formant la personnalité d’un homme qui, à travers la douleur et la joie, n’a fait qu’un avec la caméra, laquelle lui a révélé les prémices de sa plus grande déception (familiale) à l’adolescence et l’a aidé à résoudre avec élégance ses problèmes de harcèlement au lycée. Le fait qu’il ait ensuite marqué l’histoire artistique et sociale du monde avec sa caméra est un autre sujet. ___ La dimension cinéphilique de The Fabelmans est un bonus ajouté au récit sur les valeurs familiales, qui a toujours été l’alpha et l’oméga de l’œuvre de Spielberg. Sauf qu’ici, il en a fait un élément clé de l’histoire, et plus attrayant que ce que l’on aurait pu souhaiter. La surprise du casting dans l’épilogue et le dernier plan du film m’ont littéralement mis à genoux. Ils m’ont ramené là où je craignais que le cinéma contemporain ne revienne jamais. Steven Forever ❤️ ()

Marigold 

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anglais The Fabelmans is masterfully shot story of film and family that alternates between moments of extraordinary feeling, in which Spielberg manages to depict big things on an intimate scale, and a slightly banal compilation of familiar motifs and tried-and-true pearls of wisdom. I was moved by the film a few times, particularly the moments involving the magnificent duo of Dano and Williams, and when the boyish enthusiasm of amateur films is presented in such a way that it evokes in viewers the feeling that they are watching something almost miraculous. The Fabelmans portrays the medium of film as a double-edged sword that is capable of both healing and ruthlessly inflicting wounds. The film contains a touch of slight yet aching melancholy that doesn’t come across as mushy; Spielberg is still surehanded in that respect. Despite that, however, there is something banally transitory and too comfortable in all of these nice images, as the anecdotal ending demonstrates. The strongest impression is thus left by the relationship between Sam and his parents, which mirrors the pain and loneliness of Spielberg’s child characters. I feel great respect and mild emotion for this film, but unfortunately also doubt as to whether it will actually leave me with more than a fleeting sense of enchantment. ()

MrHlad 

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anglais Sammy Fabelman loves cinema. Together with his friends and family he makes small amateur films and dreams of becoming a director. But then, through his hobby, he uncovers a nasty secret from his loved ones that makes him rethink everything he's ever known. Steven Spielberg delivers a semi-autobiographical story that is moving, funny and above all believable. And while it's also nostalgic and melancholy, it never feels cloying. An honest and audience-friendly drama from a storyteller who understands his job damn well. ()

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