claudel

La perfection incarnée. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu de film qui représentait aussi bien la dure réalité. Cette histoire sera surtout appréciée par les spectateurs qui ont vécu quelque chose de similaire, que ce soit à une échelle plus petite, égale ou plus grande. Chez moi, des réactions parfois non voulues ont été suscitées et il m’a fallu éclater de rire, même si c’était un rire empreint d’amertume. J’ai trouvé les scènes avec les avocats et dans les tribunaux bien senties et elles s’appliquent partout dans le monde. Les deux parties du divorce peuvent avoir à débourser une coquette somme d’argent pour un tel procès, surtout aux États-Unis où tout peut tourner autour de la juridiction locale du tribunal. Les performances de Scarlett et d’Adam sont à couper le souffle et la dispute, de mon point de vue, aspire à être l'une des meilleures scènes de dispute de tous les temps. La séquence est amenée graduellement et est sublimée au moment où elle illustre le fait que, quand quelqu’un est pris dans le feu de l’action, il est capable de crier des paroles qui ne sortiraient jamais de sa bouche en temps normal. Parmi les seconds rôles, j'ai été particulièrement impressionné par Ray Liotta.

Pour moi, le premier tiers m’a presque dégoûté de regarder la suite. Mais ensuite, le récit a pris une tournure plus humoristique et le niveau est remonté. Enfin de compte, j’ai même ri à plusieurs reprises et je considère que ce numéro deux est un poil meilleur que l’original.

Défi cinéma en situation de confinement – actrices préférées : Rachel Weisz. J'ai été bien inspiré de regarder Constantine maintenant, puisqu'il y a justement des spéculations concernant une suite. Mais après un début prometteur, j’ai trouvé que ce John-ci ne convenait pas si bien à Keanu Reeves. De même, Rachel a offert une meilleure performance qui lui a valu un Oscar cette année-là. Par contre, Peter Stormare, dans le rôle de Lu, n’avait rien à se reprocher. Je pense que je m’attendais à plus…

Défi cinéma en situation de confinement n° 2 – exploration du cinéma mondial : la Suède. Voici à nouveau, après un certain temps, un film européen de qualité en provenance des terres nordiques. L’œil féminin derrière la caméra est très perceptible ; c’est filmé avec une sensibilité extrême et il en va de même pour les dialogues. Toutes les scènes autour de la table sont précises et la photographie est magnifique et va de pair avec la musique, tout aussi magnifique. Seulement, je me suis dit tout au long du métrage que Mia est une Suédoise très atypique et je n'ai donc pas été surpris d'apprendre qu’elle était d’origine espagnole. Mon expérience globalement positive est couronnée par le fait que les deux actrices principales sont des signes du Bélier et de la Vierge, une combinaison qui semble gagnante ces temps-ci, d’après mes observations.

Cette série à succès préfigure l’avenir des USA sur dix ans. S’appuyant sur le phénomène provoqué dans les années quatre-vingt-dix, elle s’est transformée, après la deuxième saison qui avait laissé des questions sans réponses, en une nouvelle histoire avec de nouveaux personnages, lesquels proviennent surtout de la communauté noire. Il en résulte une merde pseudosociale emballée dans les motifs horrifiques qui ont fait la gloire de la série. C’est la pire des exécutions de Scream qui ait jamais vu le jour et j’espère que les producteurs et créateurs parviendront à se ressaisir et à se remettre dans les rails avant de tourner une quatrième saison éventuelle. Mais permettez-moi d’en douter. :-(

Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un début aussi impeccable pour un film comportant autant d’action. Après Anna, ça fait pour le moment le deuxième film d’action de l’année qui me plaît énormément. Il correspondait parfaitement à mon humeur et j’ai apprécié la distribution internationale, surtout ma Mélanie Laurent adorée, cela va sans dire. Et même si je ne suis pas du genre à aimer l’humour dans l’action et les répliques de circonstance, ici, je me suis amusé et j’ai ri. D’après moi, c’est un excellent film de divertissement et d’action et je veux une suite ! :-)

N’ayant ni lu le roman ni vu la version d’Hitchcock, il m’est impossible de juger et de comparer, mais en tout cas, j’ai aimé cette version-ci. J’ai aimé Lily James, j’ai aimé Armie Hammer et j’ai adoré Kristin Scott Thomas, qui a fait des prouesses et a admirablement incarné son rôle. Je n’ai pas grand-chose à reprocher et la durée étendue ne m’a pas dérangé ; l’ambiance est décemment construite et les visuels sont superbes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Je suis toujours clément quand il s’agit des débuts d’un cinéaste. Dans ce cas-ci, ce qui me ravit avant tout, c’est que ce film est vu le jour en Tchéquie et que quelqu’un se soit au moins essayé au genre. Je pense que nous sommes aussi bons dans ce domaine que les autres nations européennes et qu'un polar sombre pourrait nous convenir. Le premier tiers était excellent et se déroulait sans accroc, mais ensuite, il a commencé à se gâter et à se disloquer en thèmes multiples, parfois exagérément délirants et si le final ne l'avait pas sauvé par une explication satisfaisante, je serais resté sur un sentiment de chaos absurde, de confusion et de dispersion. Jaromír Nosek apparaît pour une fois dans un rôle positif, Klára Miklasová est charmante et MM. Schmitzer, Dobrý et Lichý font toujours plaisir à voir, même dans les rôles les plus insignifiants ou les plus secondaires.

Une belle variation espagnole sur les débuts du père Noël. L'atmosphère des vingt premières minutes a été magistralement capturée – elle semblait provenir tout droit d'un film d'horreur déprimant du style de Silent Hill. Néanmoins, le tout se mue progressivement en une caresse pour l'âme – un choix idéal en cette période de novembre, de mesures anti-pandémie et de fêtes de fin d'année imminentes.

Je comprends la nomination aux Razzie Awards et les cinéphiles auraient pu dormir tranquilles si ce film n’avait pas vu le jour. Mais quand même, Danny ne méritait pas ça pour lui-même. Je trouve que c'est son personnage qui amuse le plus – si on peut seulement parler d’amusement avec les autres… L'ambiance de Noël est bien présente, mais qui peut sérieusement regarder un film dont toute l’intrigue consiste en un concours de décorations de Noël ?!