claudel

Une œuvre cinématographique très ardue, d’ailleurs comme tous les films de M. de Oliveira, surtout quand on le regarde dans le cadre de l’étude d’une langue. Et même si certaines idées m’ont échappé, j’ai apprécié l’originalité et je pense qu'une note de quatre étoiles est une évaluation pertinente.

On revisite Souviens-toi... l'été dernier et Scream, mais en cette nuit de dimanche, ce rip-off n’est pas désagréable à regarder.

Alors, j’espère que c’était bel et bien la dernière apparition de Jigsaw, parce que sept films, ça fait beaucoup et ça pourrait faire jalouser d’autres franchises ! Je m’attendais à quelque chose de plus fort avec la 3D ; certains pièges étaient à nouveau bien pensés, mais d’autres n’avaient aucun sens. Dans la première scène, on sentait venir les choses. Costas Mandylor assure dans tous les films de la série. :-)

Un film beau et poétique, mais pas le choix idéal après avoir accumulé de la fatigue pendant toute une semaine de travail et d’étude. Parce que j'aurais peut-être dormi la plupart du temps si ma copine ne m’avait pas secoué.

Après avoir vu Notre jour viendra, je me devais de regarder un court-métrage du même réalisateur. C'est bien fait, mais je ne comprends pas trop le sens…

Les gens désespérés font des choses désespérées… Cette petite phrase célèbre me semble être des plus pertinente pour ce film. Le scénario est excellent, la musique martelante, les acteurs brillants ; les scènes sont choquantes et la violence y occupe le premier rôle. Cette œuvre ne fait que confirmer à quel point le cinéma français est varié, même si c’est ici un Grec qui était derrière la caméra…

ui aurait dit que je verrais François Ozon de mes propres yeux plus d’une fois ? Et j’en suis d’autant plus ravi qu’il est venu saluer son public à l’occasion d’une représentation qui n’était même pas sur invitation. Il est encore monté dans mon classement personnel, se montrant aussi créatif et actif que Woody Allen et parvenant même à sortir deux films en 2010 tout en respectant son principe tacite de chaque fois prendre un nouveau thème, de nouveaux décors et de nouveaux acteurs. Après une histoire intimiste sur la grossesse d’une ancienne toxicomane, il nous sert ici une comédie rétro se déroulant dans les années soixante-dix avec le casting de la star Catherine Deneuve – qui remplit le rôle féminin toujours réussi selon la tradition ozonienne. Les rôles masculins ne sont néanmoins pas en reste et reçoivent assez d’espace : l’inégalable Fabrice Luchini, avec son français impeccable, incarne pour une fois un rôle de méchant et Depardieu joue un communiste, père d’un fils modèle sous les traits de Jérémie Renier. J’ai beaucoup aimé également le minirôle de Sergi López et son délicieux français teinté d’espagnol. Ajoutons que la grande actrice de petits rôles Karin Viard ne déçoit pas elle non plus, de même que la BO comme toujours méticuleusement sélectionnée par Ozon. Je me réjouis déjà de voir quelle contribution cet autre grand François du cinéma français nous apportera la prochaine fois !

Après un certain temps, je reviens sur les films policiers français. Jean Reno convient parfaitement pour son rôle, Kad Merad m’a immanquablement fait sourire par moments tant il a plutôt les caractéristiques d’un comique et d’un type sympa à tous les égards, Darroussin est un acteur de haut vol, le seul hic étant Richard Berry qu’on ne voit que très peu – sans doute avait-il trop à faire avec la réalisation. :-) La scène la plus puissante est celle de l’introduction.

Un jeu filmique très intéressant avec une élégante transition aller-retour entre le français et l’italien en passant par l’anglais. Un duo central excellent, des dialogues captivants et de la matière à réflexion. Bravo !

Un gamin qui lèche des têtes, une mamy qui se prépare constamment à la mort et un Michael Keaton gaffeur. Tout est dit. Deux étoiles sans sourciller.