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Critiques (130)

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Le Daim (2019) 

français Le Daim est l’une des comédies les plus imprévisibles et les plus loufoques de l’année. Au début, le film est très sobre et opte pour un rythme plutôt lent. Le décor est soigneusement réalisé dans des tons clairs de bruns, de gris et de beiges, ce qui peut sembler un peu fade, mais s’accorde parfaitement avec la tenue de Georges (Jean Dujardin). Cette dernière est essentielle, car le blouson de Georges est le deuxième « personnage » principal du film. Leur rêve commun est d’être uniques, et c’est à ce moment-là que cette comédie légère tourne à la virée glaçante et absurdement frénétique. Petit à petit le blouson est rejoint par un chapeau, des chaussures, un pantalon, des gants, et tout d’un coup, la tenue de Georges devient carrément mortelle. Même Carrie Bradshaw n’a pas autant de style. Pour finir, je ne peux pas oublier de mentionner que « je promets de ne plus jamais porter de blouson de toute ma vie »

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J'ai perdu mon corps (2019) 

français À quand remonte la dernière fois que vous avez regardé attentivement vos mains et réfléchi à quel point elles vous sont indispensables ? À quand remonte la dernière fois que vous avez ressenti de la gratitude à leur égard ? Que ce soit pour utiliser un briquet, sonner chez votre voisine, caresser le visage de quelqu’un, tourner une clé dans une serrure, essuyer vos larmes... vous avez besoin de vos mains. Après ce film, vous ne penserez à rien d’autre pendant quelques jours. Et c’est pourquoi J’ai perdu mon corps fait partie de la petite poignée de films subtils dont je suis reconnaissante. Il n’est pas prévisible et il est captivant de manière non conventionnelle. Deux histoires reliées entre elles s’entremêlent ici : l’une est mignonne, tendre et touchante, l’autre est crue jusqu’à l’horreur. Elles sont accompagnées d’une musique incroyablement envoûtante et mélancolique de Dan Levy. Le tout forme une œuvre inoubliable à voir absolument.

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Premières vacances (2018) 

français Tinder : le fléau et le salut des rencontres d’aujourd’hui. Ben et Marion ont un premier rendez-vous parfait... tellement parfait que Ben décide immédiatement d’inviter Marion en vacances et que celle-ci accepte. La première moitié du film est très drôle, mais ensuite ça commence à traîner en longueur, l’humour baisse et on arrive à une fin clichée. D’un autre côté, je crois que je ne me suis jamais autant retrouvée dans un personnage de film... Je suis Ben ! :) (avis aux prétendants potentiels :) Certainement pas aussi extrême (satisfaire ses besoins naturels dans le jardin au milieu des fleurs :), mais je me suis vraiment retrouvée dans certaines de ces situations, et c’est sans doute pour cela que j’ai apprécié le film.

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Sex Education (2019) (série) 

français Que dire ? Une grande surprise qui m’a énormément enthousiasmée. Beaucoup d’humour, des dialogues originaux, frais et drôles… Mais ce que je dois surtout souligner, ce sont les performances des deux acteurs principaux, car j’ai énormément aimé ce qu’Asa Butterfield et Ncuti Gatwa donnent à voir. Leurs personnages sont amusants et leurs expressions, leurs grimaces sont tout simplement parfaites. Butterfield a du talent, mais ça on le sait déjà depuis un moment, alors c’est Gatwa (alias Eric) qui est pour moi la découverte de l’année en terme d’acteurs. Certes, j’ai un peu plus apprécié les épisodes comiques, car c’est là qu’il y a du rythme et du style. Une fois que les choses commencent à être plus dramatiques, ce n’est pas du tout que l’on s’ennuie, mais cela enlève un peu à l’ambiance générale de la série. En fait, Sex Education n’a qu’un seul petit défaut : pas assez d’épisodes... J’en reprendrais volontiers si la qualité de l’ensemble se maintenait.

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Le Jeu (2018) 

français Comme il s’agit d’un remake tout à fait fidèle du film italien Perfetti sconosciuti, je ne peux pas lui donner la note maximale. Tous les participants à ce dîner (qui n’ont « rien à cacher ») voient leurs secrets et leurs mensonges progressivement révélés, et c’est dans ces révélations que Le Jeu n’apporte rien de nouveau. Il n’en reste pas moins un incroyable voyage émotionnel et un excellent « film de conversation ». Ce qui rend cette version différente, c’est l’énergie et les performances des acteurs français, sinon c’est exactement la même chose. Cependant, j’étais tenue en haleine même si je savais ce qui allait se passer, donc ce remake mérite vraiment une bonne note. Il est possible que celui qui verra cette version en premier soit aussi secoué que je l’ai été lorsque j’ai vu la version italienne. Quoi qu’il en soit, les deux films sont excellents parce qu’ils s’appuient sur un très bon sujet, un très bon scénario et de très bons acteurs... Mais pour moi, c’est celui qui est arrivé le premier qui a gagné.

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La Méthode Kominsky (2018) (série) 

français Dans cette série, j’ai trouvé beaucoup de sarcasme, de cynisme, d’humour noir, mais aussi ce que j’admire chez les personnes âgées : leur perspective et la façon dont elles ne se soucient de rien ni parfois même de personne. Une multitude de dialogues pleins d’esprit, piquants et sincères, mais aussi quelques moments sensibles et touchants. Les deux papys étaient formidables, mais c’est surtout Douglas qui m’a réjouie.

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Un peu, beaucoup, aveuglément (2015) 

français Un film drôle, charmant et surtout incroyablement mignon. Le mérite en revient à Mélanie Bernier, qui est ici tout simplement adorable... Enfin une comédie romantique agréable et réussie.

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A Star Is Born (2018) 

français Une étoile est née... Bien que cela fasse référence au personnage d’Ally, pour moi personnellement, deux étoiles sont nées : Lady Gaga l’actrice et Bradley Cooper le chanteur. Et surtout lui d’ailleurs, car qui aurait pu deviner que ce type savait si bien chanter ? À mes yeux, c’est la découverte de l’année. Si le film ne m’a pas trop surprise par son scénario, il m’a complètement conquise par son traitement. Je n’aurais jamais pensé que Lady Gaga et Cooper iraient si bien ensemble, l’alchimie entre eux est évidente. Lady Gaga, dans le rôle d’Ally, est merveilleusement naturelle et si avenante que l’on s’attache immédiatement à elle, et il en va de même pour le personnage de Jack. Ils sont tous les deux si sympathiques qu’on les prend tout de suite en affection. Je dois également louer au plus haut point la musique, car elle a su trouver la note juste qui me convenait parfaitement… Un peu de rock, un peu de folk et j’ai tapé du pied avec satisfaction tout au long du film ! Les débuts de Bradley en tant que réalisateur n’auraient pas pu mieux se passer, et j’espère qu’il continuera à accompagner sa carrière d’acteur d’une carrière de réalisateur. Je n’arrive toujours pas à me sortir le film de la tête quelques jours après la projection, et j’ai dû essuyer pas mal de larmes dans la salle, ce qu’aucun film n’avait encore réussi à me faire faire cette année...

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Mamma Mia ! Here We Go Again (2018) 

français Je ne comprends pas comment ce film peut avoir une meilleure note que le premier volet, mais je suppose que cette note va probablement beaucoup baisser avec le temps. J’aime beaucoup le premier film, il est déjanté, drôle et agréable… Mais cette suite frôle le summum de la maladresse toutes les cinq minutes. Certes, j’aime bien Lily James et je trouve qu’elle a réussi à reproduire correctement la loufoquerie de la version plus âgée de son personnage, interprétée par Meryl Streep, mais dans l’ensemble cela ne m’a pas du tout convenu. Dans le premier film, l’intrigue avec Meryl Streep et les trois hommes ou trois pères possibles était très amusante mais laissait de la place à l’imagination ; ici l’intrigue a pris une forme très concrète et elle ne m’a tout simplement pas plu. Je donne une étoile pour Lily James, pour la scène où les invités arrivent par la mer et enfin (comment la décrire sans spoiler ?) pour la scène finale dans l’église... Sinon c’est vraiment un calvaire.

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Full Metal Jacket (1987) 

français La première partie du film, qui nous plonge dans l’entraînement des Marines, est excellente. En fait, il ne s’agit de rien d’autre que d’un sergent hurlant et terrifiant qui pousse les soldats au bout de leurs limites physiques et mentales. Cette partie ne vous laissera pas le temps de respirer : ici, on ne fait que travailler et on n’a même pas le droit de renifler sans permission. Parmi les recrues, il y a le soldat « Grosse Baleine » qui, bien qu’il soit assez lent et toujours à la traîne, a toute mon admiration, car au cours d’un tel entraînement, je me serais évanouie au bout de deux heures, et encore je me vante… Mentalement cependant, il ne s’en tirera pas. L’expression vide et maniaque de son visage me hantera longtemps. Il est juste dommage que le point culminant de cette intrigue n’ait pas pris plus d’essor, cela aurait pu être un excellent sujet pour un autre film. La seconde moitié de Full Metal Jacket ralentit et devient un peu ennuyeuse, mais une fois que l’on entre dans le combat, c’est à nouveau du très bon spectacle. La seule chose étrange, c’est que le film dure un peu moins de deux heures, et bien que je n’aie pas trouvé qu’il traînait en longueur (contrairement à 2001 : l’odyssée de l’espace, où le rythme est plus lent), j’ai eu l’impression qu’il faisait 3 heures environ. Mais peu importe, je l’ai tout de même apprécié.