Résumés(1)

Favraux, banquier, a su profiter du scandale de Panama pour s’enrichir. Il reçoit un jour un message d’avertissement signé Judex, lui enjoignant de restituer l’argent volé. Refusant d’obéir, Favraux cherche à éliminer un témoin de ses méfaits. Le soir des fiançailles de sa fille, le banquier véreux est terrassé par une syncope comme l’en avait menacé Judex. (LaCinetek)

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Critiques (1)

Dionysos 

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français Hommage à Louis Feuillade et aux films muets de l'époque. Mais le respect exprimé n'est pas du tout superficiel, il ne s'agit pas d'un simple transfert mécanique de Judex (série originale de 12 épisodes de 1916) dans un monde qui serait 50 ans plus vieux, où les sons sortent de la bouche des gens. Le film est souvent auto-ironique et délibérément nostalgique, avec pour objectif de nous rappeler/évoquer en nous le côté féerique de l'original. Cependant, c'est un film tourné précisément 50 ans plus tard et il montre que le conte de fées cinématographique d'il y a 50 ans ne correspondait pas au monde féerique. L'original a été créé pendant la Première Guerre mondiale. Le conte de fées à l'écran était donc accompagné d'une époque qui n'était pas du tout féerique. C'est pourquoi Franju a également réalisé un film - un conte de fées triste. C'est pourquoi il y a à la fois le détective Cocantin drôle et le héros masqué mystérieux d'enfant, ainsi que des héros qui meurent. C'est pourquoi il y a une histoire fantastique pleine de rebondissements, ainsi qu'un rythme lent et mélancolique. Ainsi, aucun remake coloré (je ne parle pas de la couleur du film) n'a été créé, mais un véritable hommage à Feuillade et à son époque. ()