Sans filtre

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Bande-annonce 3

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In Ruben Östlund’s wickedly funny Palme d’Or winner, social hierarchy is turned upside down, revealing the tawdry relationship between power and beauty. Celebrity model couple, Carl (Harris Dickinson) and Yaya (Charlbi Dean), are invited on a luxury cruise for the uber-rich, helmed by an unhinged boat captain (Woody Harrelson). What first appeared instagrammable ends catastrophically, leaving the survivors stranded on a desert island and fighting for survival. (Lionsgate UK)

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Bande-annonce 3

Critiques (16)

POMO 

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français « L'unique endroit où le socialisme fonctionne, c'est l'enfer - et ils n'en ont pas besoin là-bas. » Ode satirique à l'inégalité sociale inévitable. L'équilibre est une utopie. Le dîner de dégustation dans The Square, colossalement transformé en un concert d'absurdité sur un yacht de luxe, surpasse en divertissement tout ce que nous avons vu dans le genre comique ces dernières années. Et pourtant, ce film n'est pas une comédie. J'ai aussi apprécié les impacts durs de la caméra oscillante. Quand vous avez quelque chose à dire, vous pouvez vous permettre de rappeler à plusieurs reprises que la forme n'est qu'un moyen. Tout comme sont inutiles toutes les prétentions glamour capricieuses des participants à cette grande croisière… Je ne donne pas cinq étoiles car le dernier tiers du film est en retard tant en termes d'humour que d'efficacité dans la mise en scène. Mais la fin est phénoménale ! ()

claudel 

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français Ma soirée cinéma dédiée à Ruben Ostlund, je l'ai terminée par son dernier film, Sans filtre, lequel m'a légèrement déçu. Je ne suis pas surpris qu'il ait eu du succès aux États-Unis, car j'y sens une légère complaisance et un éloignement de la vraie liberté créative européenne des films tournés en suédois ou en norvégien dans une coproduction pleine d'affinités. De plus, j'ai horreur des scènes de vomissements et dans le cas présent, elles me donnaient presque un haut-le-cœur. Bien sûr, le sujet est toujours intéressant et artistiquement traité, mais j’ai trouvé la mise en scène moins réussie que dans ses films antérieurs. Je me réserve donc son premier long métrage afin de pouvoir retourner à ses origines. ()

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Ivi06 

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français Sans filtre est sans aucun doute l’un des films les plus singuliers de 2022. Il peut être divisé en trois parties qui, tout en étant radicalement différentes, s’enchaînent avec fluidité pour former un ensemble complexe et harmonieux. Tout d’abord, nous faisons la connaissance du mannequin Carl et de sa petite amie influenceuse Yaya à l’occasion d’un dîner, ou plutôt à la fin de celui-ci, au moment où l’addition est sur le point d’être payée. Cette scène nous permet de nous faire une première idée de la dynamique de leur couple (qui a le dessus et qui manipule qui), mais elle introduit également la question de la communication, qui est bien sûr absolument cruciale au bon fonctionnement de toute relation. La deuxième partie se déroule sur un luxueux bateau de croisière. Là aussi nous faisons progressivement connaissance avec différents personnages secondaires, qu’il s’agisse des membres de l’équipage travaillant à bord du navire et sur le pont, ou de certains passagers. Cette partie est probablement la plus marquante, non seulement en raison du très impressionnant dîner du capitaine, pendant lequel se déchaînent à la fois une tempête extérieure sur l’océan sauvage et une tempête intérieure dans les systèmes digestifs des passagers, mais aussi justement en raison de tous ces personnages incroyablement intéressants… C’est ici que la satire sociale est la plus prononcée. Dans la troisième partie, sur l’île, l’histoire prend une toute autre tournure, car les rôles clairement définis dans la vie y sont inversés, l’argent et le statut social perdant toute signification lorsque la survie est en jeu. Les deux premières parties sont beaucoup plus rythmées et peut-être plus divertissantes que la dernière, mais c’est la dernière qui donne le plus à réfléchir et a bien plus à offrir qu’un simple final intéressant, qui restera par ailleurs pour beaucoup contradictoire ou peu clair. Ce film vous divertira certainement, vous dégoûtera peut-être même un peu, ses dialogues intéressants retiendront votre attention et vous feront également réfléchir. Pour moi, Sans filtre possède tout ce qu’un film de qualité devrait avoir. ()

Goldbeater 

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français Ruben Östlund nous livre une excellente satire sociale déclinée sous une forme divertissante sur toute la ligne et impossiblement hilarante, laquelle semble combiner trois films en un. Au centre de l’intrigue de cette œuvre singulière se trouve bien sûr une véritable « shitstorm » telle qu’on aurait pu en imaginer aux studios Troma, suivie d’une action internationale de calibre A. Ce film ne conviendra pas à tout le monde, mais c’est clairement le moment fort du festival de Karlovy Vary cette année et sans aucun doute l’un des films clés de l’année. Dès qu’il sortira en salles, notez-le à votre agenda ! [KVIFF 2022] ()

J*A*S*M 

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anglais For me, on level with Parasite, and hands down the best film of this year’s KVIFF and quite likely one of the best films of the year. Sound social criticism with a stimulating, original script and wrapped in a very audience-friendly and entertaining package. Bursts of laughter assured, as well as amused disgust in the brilliantly staged captain's dinner scene, and a nicely ambiguous ending. (56th KVIFF) ()

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