Résumés(1)

Three men, one place, and one event that will change each of their lives. Taking place entirely within the limited confines of a Polish village road, and effectively unspooling in real time, Supernova is breathlessly in the moment, a nonstop feat of steadicam camerawork, a veritable cinematic panic attack. A tragic accident devolves into a Rorschach test that everyone is destined to fail: police officers battling back their own emotions in order to keep the peace, a drunkard careening between anger and self-loathing, a shady politician so accustomed to getting off easy that he’s forsaken his own humanity, vengeful townspeople swirling into murderous anarchy. The worse things get on the ground, the more the action whirlpools into an explosive confrontation, and the more this remote village starts to resemble everywhere else in today’s world. (Santa Barbara International Film Festival)

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Critiques (3)

POMO 

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français Un accident mortel sur la route près du village, comme tout le monde en croisera au moins une fois dans sa vie. Sans savoir qui l'a causé, qui en est la victime ou qui a perdu un être cher. Ce drame nous révèle précisément leurs antécédents, avec une narration en temps réel qui présente la situation dans un petit espace, avec une structure multi-relationnelle qui suit attentivement la réaction émotionnelle de chaque nouveau participant. L'atmosphère s'intensifie, le choc et la douleur augmentent. Un film dramatiquement écrasant, formellement on pourrait même dire qu'il s'agit d'un film plein d'action, qui souligne également avec justesse le système de pouvoir corrompu en Pologne. Et l'impatience croissante du peuple, qui en a assez. Un premier long métrage brillant. Quelques petites choses à ajuster et cela mériterait cinq étoiles de louange. Un candidat pour un remake américain avec la poétique de 21 grammes. Et bien sûr, cela conviendrait aussi aux Scandinaves, avec Mads Mikkelsen dans l'un des rôles principaux ! [3Kino Fest] ()

EvilPhoEniX 

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anglais The Poles serve up another unpleasant realistic drama that won't cuddle with the viewer. Three men, one place and one tragic event that changes the lives of all involved. In a Polish backwater town, an arrogant politician runs over a mom with two kids, who is happens to be running away from her drunken husband, and the steamy nightmare can begin. A realistically filmed debut about how a given situation means a ruined life for one person, death for another and just a traffic jam for a third. The police are a bit inept and there are some noticeable visual flaws, but that can be overlooked. An unpleasant atmosphere grinds through the entire film, it's very authentic and you feel like you're standing in a crowd in front of a nasty accident. Once the drunken husband bursts onto the scene the problem is taken care of and one moment, one might even say twist, is very unexpected. A good realistic and unpleasant film, not for the faint hearted. 7/10. ()

Filmmaniak 

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français En moins de quatre-vingts minutes, le talentueux et très compétent réalisateur débutant Bartosz Kruhlik a réussi à faire entrer beaucoup de choses dans le film - des performances émotionnelles, une atmosphère dense d'un dimanche d'été paisible interrompu par une tragédie soudaine, une chaîne d'événements en escalade avec des conséquences fatales pour les personnages qui agissent sous l'effet du stress et de la pression, le motif de la demande sociale de justice dans un monde d'autorités policières incompétentes et de riches escrocs se cachant derrière une immunité politique et des relations puissantes, ainsi que la polémique sur le caractère éphémère de la vie et l'approche d'un triste événement à partir de différentes perspectives. Mais au bout d'un moment, le drame en temps réel de la sécurisation d'une scène de crime, d'abord réaliste et habilement rendu par de longues séquences procédurales, cède la place à un mélodrame fortement exagéré et artificiel dans lequel des liens familiaux et amoureux insoupçonnés sont progressivement révélés, et qui, au lieu d'une supernova émotionnelle, finit dans les bras de métaphores littérales, de raccourcis simplistes et de flirts maladroits avec la métaphysique. Ce qui gâche un peu la bonne impression et le plaisir d'un film qui, par ailleurs, réussit à donner du spectacle avec peu de choses. ()