Portrait de la jeune fille en feu

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Bande-annonce 2

Résumés(1)

1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde. (Pyramide Distribution)

Critiques (5)

POMO 

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français Un joli portrait souriant d'une brève flambée d'amour entre deux filles, avec des nuances délicates et subtiles d'émotions dans leur découverte mutuelle et leur promenade ultérieure dans l'amour. Et c'est tout. Les émotions sont tellement réprimées ici (comme dans « l'art supérieur ») que le spectateur devient uniquement un observateur, pas un participant. Sans parler de l'absence totale d'animalité. La comparaison avec Call Me by Your Name est justifiée, ironiquement, car c'est justement son animalité (si importante dans le portrait cinématographique de l'intimité entre deux personnes) que la grande majorité des spectateurs accueillerait volontiers ici. Les deux filles jouent de manière fantastique et cela se voit dans leurs yeux, mais nulle part ailleurs. Et la scène finale, bien qu'elle clôture magnifiquement leur triste histoire, ressemble trop à celle de Birth de Glazer. ()

Stanislaus 

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anglais Portrait of a Lady on Fire is a very feminine and slow-moving film about the short-lived but all the more burning passion between two women brought together by an ordinary portrait. Even though the pace is slower, the film doesn't get boring and alongside the love storyline, it offers an excursion into painting techniques and how women dealt with typical female issues at the time, which I found exceedingly interesting. I mustn't fail to mention the nice camera work – many shots of the local landscape and inhabitants were so aesthetically pleasing that they were reminiscent of the paintings themselves. A visually captivating, at times even poetic cinematic experience. ()

Othello 

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anglais When the protagonist paints a self-portrait in front of a mirror placed in her lover's crotch, or when she wipes the tears of the unfortunate girl with a toddler placed next to her during the abortion process, you get the feeling that the filmmakers are literally jumping under the saw. And while I'm on the subject of criticizing, the struggle to have the absolute maximum of diegetic music in the film, but still needing it for the cathartic scenes, is actually easy to attack as well. However, so what if the film so accurately describes the subjective surrealism associated with not recognizing oneself in an irrational emotional storm. Thanks to increasingly advanced emancipation and communication, I'm increasingly convinced that we need the label of queer film less and less, as films like this and Call Me By Your Name prove the universality of both feeling and loss across sexual preferences. In the end, it's all about the codes, the shifts, the insecurities, the hints, and the secrets. All love is forbidden. On the other hand, if Claire Mathon had captured my life the way this film does, I'd feel like it made sense, too. ()

angel74 

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anglais This unusually thoughtful movie by acclaimed French writer and director Céline Sciamma tells a powerful story of a budding love between two women, set in a time bound by convention and prejudice. To embark on the very sensitive journey of creating one beautiful painting is almost a must for those who love paintings. But I must not forget the acting mastery of the main characters, and fans of Noémie Merlant and Adèle Haenel will definitely enjoy this film. (80%) ()

Ivi06 

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français Ce film est le portrait, d’une grande beauté visuelle et d’une grande tendresse émotionnelle, de deux jeunes femmes qui, en dépit de leurs chemins de vie et de leurs destins différents, se rapprochent pour un bref moment. La talentueuse artiste peintre Marianne a la tâche difficile de réaliser secrètement et discrètement le portrait de mariage d’Héloïse, qui est sur le point d’épouser contre son gré un noble milanais. Grâce à une photographie bien pensée, le spectateur devient observateur, de la même manière que le peintre qui doit saisir les moindres détails. Les longues prises de vue et les gros plans ne sont donc pas simplement un outil visuel pour raconter l’histoire, ils constituent également la base de la peinture. La tâche de Marianne (peindre un portrait) est ainsi soulignée de manière intelligente. Dans l’ensemble, le film est très intimiste et tendre, sans grandes tempêtes émotionnelles, ce qui peut sembler un peu plat, mais en même temps cela correspond à la nature des deux personnages. ()