Selvmordsturisten

  • Norvège Mannen uten framtid (plus)
Bande-annonce 2
Drame / Mystère
Danemark / Norvège / Allemagne / Suède / France, 2019, 90 min

Résumés(1)

Depuis que Max sait qu’il est atteint d’une tumeur incurable au cerveau et qu’il risque alors de souffrir d’un changement de personnalité, il a tenté à plusieurs reprises de se suicider. Il n’a pas encore 50 ans, vit une relation harmonieuse avec sa petite amie Lærke, mais préfère mettre un terme à sa vie avant de devenir un autre. L’offre d’une organisation de suicide assisté attire un jour son attention: dans un hôtel retiré, dans les montagnes, elle promet une belle mort honorable, avec un accompagnement professionnel. Le seul hic, c’est qu’une fois le contrat signé avec l’« hôtel Aurora », il n’y a plus de retour possible… Dans son drame mystérieux, le réalisateur danois Jonas Alexander Arnby envoie son acteur-titre Nikolaj Coster-Waldau dans un voyage sensuel et osé entre vie et mort. (Zurich Film Festival)

(plus)

Vidéo (2)

Bande-annonce 2

Critiques (3)

POMO 

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français Réflexion légèrement méditative et froidement nordique sur le choix de vivre ou mourir lorsque quelque chose vous épuise mentalement, mais que vous avez quelqu'un que vous aimez à la maison. Une forme de genre attrayante dans des tons sombres avec un contenu relativement banal, non développé et émotionnellement détaché, sans intérêt. [Sitges FF] ()

Filmmaniak 

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français Dans ce drame sombre, l'acteur Nikolaj Coster-Waldau excelle en tant qu'agent d'assurances atteint d'une tumeur au cerveau, dont la seule raison qui l'empêche de se suicider est la pensée de sa femme aimante (ainsi que le fait que quelque chose d'inopportun intervient toujours lors de chacune de ses tentatives). Pour pouvoir quitter le monde en paix, il décide de se rendre dans un hôtel de montagne spécialisé dans l'assistance au suicide de ses clients, dont il entend parler par hasard, et où le personnel de l'hôtel veille au bien-être des clients, leur sert du thé hallucinogène et essaie de rendre tout le processus d'anesthésie le plus agréable possible. Cependant, le spectateur ne peut même pas penser à des sensations agréables - les personnages du film sont désorientés, déprimés et psychiquement brisés, doutant de leur propre décision, l'histoire est racontée de manière non linéaire et crée une atmosphère funèbre avec une image constamment grise et floue. En revanche, le film ne propose rien d'autre et, tout comme son protagoniste principal, il est lui-même peu clair sur ce qu'il devrait faire avec lui-même. Étonnamment, il ne suscite pratiquement pas de débats sur les aspects moraux du suicide, il s'intensifie incroyablement lentement et, malgré diverses indications troublantes, il finit presque par devenir un thriller. Cependant, cela ne l'aide pas beaucoup non plus, car il ne parvient jamais à mettre fin aux rebondissements entamés et, au lieu d'une conclusion assez satisfaisante (qui était évidente tout le temps), il se traîne jusqu'à une fin indéfinie et ouverte à l'interprétation. ()

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Goldbeater 

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français Mourant d’un cancer, Max décide d’épargner ses proches et s’exile secrètement dans un complexe montagnard qui abrite une firme d’assistance au suicide moderne et luxueuse. C’est ainsi que commence ce film et, malheureusement, sans beaucoup d’évolution, se termine également. Une bonne partie du temps est remplie par des flashbacks qui révèlent les motifs du protagoniste, pourquoi il a opté pour une solution si drastique et pourquoi il doute malgré tout d’avoir pris la bonne décision. Je ne peux pourtant pas dire que le jeu minimaliste de Nikolaj Coster-Waldau me convainque pleinement du fait que son personnage agisse de façon réfléchie et pas impulsivement. Avec sa narration froide, ce drame amorce un semblant de thriller, mais rien qu’un peu et mon espoir d’un changement de style s’est avéré illusoire. Le film se démarque au moins légèrement de ce côté globalement froid dans les scènes où le héros tente, en vain, d’en venir à bout par ses propres moyens en utilisant les techniques les plus désuètes qui soient jusqu’à ce que ça en devienne grotesque. Les créateurs semblent avoir laissé le mot de la fin aux spectateurs, mais pour ce type de film, je préfèrerais un final plus clair et déterminé. [Sitges 2019] ()

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