Memory: The Origins of Alien

  • Australie Memory: The Origins of Alien (plus)
Bande-annonce 2

Résumés(1)

Après avoir ouvert le rideau sur une scène fondatrice du cinéma criminel dans 78/52, Alexandre O. Philippe se penche sur le chestbuster, premier surgissement gore et historique de la créature dans Alien, le huitième passager, de Ridley Scott. Avec ce même principe, à savoir un focus extrêmement détaillé sur une séquence donnée, le documentariste plonge le cinéphile dans les arcanes d’une saga monumentale et dans le fonctionnement d’un genre entier. En allant interroger ceux qui ont participé à la construction d’un mythe moderne, Alexandre O. Philippe nous associe à une réflexion stimulante sur les origines et le devenir d’Alien. (Strasbourg European Fantastic Film Festival)

(plus)

Critiques (2)

J*A*S*M 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais The passages about the shooting of the crucial scenes are interesting and also reveal several sources of inspiration. But some of those mythological aspects, where everything can be related to everything, demand a lot of imagination and fabrication. #KVIFF2019 ()

Goldbeater 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Le documentaire Memory se penche sur la genèse d’Alien sur deux plans différents. Pour commencer, on aborde la genèse du thème en lui-même et l’influence de tous les films qui ont précédé et de leurs auteurs sur la notoriété légendaire désormais acquise par Alien. Cette partie est dédiée principalement au scénariste Dan O’Bannon et je suis content que ce créateur relativement sous-estimé ait une place importante dans ce documentaire. Ensuite, la deuxième partie du film aborde la naissance concrète de l’Alien dans l’une des scènes les plus mémorables de l’histoire du cinéma par une analyse plus ou moins détaillée de la façon dont le « chestburster » a été filmé. Certains passages m’ont rendu néanmoins légèrement perplexe : j’ai trouvé que le réalisateur Alexandre O. Philippe se cramponnait un peu trop à la mythologie sur les furies et y consacrait inutilement trop de temps et, surtout, que l’effusion émotionnelle hystérique de Clarke Wolfe était fortement déplacée. Mais en substance, je suis satisfait par ce documentaire très instructif et brillamment élaboré. J’apprécie aussi le fait que les créateurs aient eu le courage de légèrement remettre à sa place le grand Ridley Scott qui, par les antépisodes qu’il a réalisés ces dernières années, semble avoir oublié ce que faisait exactement l’Alien original dans l’œuvre qui a marqué le monde du cinéma. [KVIFF 2019] ()