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Résumés(1)

Punk rock myth Glenn Danzig finally consummates his love for horror movies by making his directorial debut with Verotika, an anthology adapting three stories that Danzig originally published in comic book form. Violent stories with highly erotic overtones, which emerged from the mind of a true genre lover. (Sitges Film Festival)

Critiques (3)

JFL 

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anglais A well-known problem of filmmaking impotence: The inability to keep the actors in the frame and the inability to move on from the frame (and when they finally do, it has to be a combination of dissolve and fade out). Tommy Wiseau and James Nguyen get a new major competitor for the throne of living archpriest of dreadful awkwardness and bombastic lack of reason. Watching Verotika alone makes you want to slit your wrists to end the misery (so it is actually an impressive work that penetrates reality with its motifs). But in a group, or preferably in a packed cinema at the Shockproof Film Festival, watching Verotika becomes an epic experience overflowing with bursts of laughter and instantaneous live commentary. In fact, the most wonderful thing about Verotika is how it manages to be surprising with what can be wrong with a film, and in this case, everything is absolutely wrong. ()

Goldbeater 

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français Après la première, Verotika présageait d’une réputation de film notoirement mauvais à l'instar d’un The Room de Tommy Wiseau, mais dans le genre horrifique. Et moi, je me risque à dire que c’est encore bien pire que ça ! Le rocker Glenn Danzig semble avoir décidé, à plus de soixante ans, qu’il allait quitter la musique pour se recycler dans le cinéma, s’attaquant derechef à un film d’horreur à sketchs basé sur les motifs des BD qu’il a lui-même créées. Dans Verotika, rien n’a été oublié : les acteurs épouvantables, le montage biscornu, la photographie catastrophique, les effets numériques écœurants, le scénario qui n’a pas la moindre trace de logique et l’absence d’une quelconque gradation de l’intrigue, la réalisation digne d’un gosse de cinq ans et le sexisme outrancier omniprésent. Le film se compose de trois histoires séparées qui sont liées entre elles par le sketch d'encadrement, Morella : le personnage titulaire au visage de l’actrice porno Kayden Kross arrache les yeux d’une femme attachée dans une salle de torture, puis se retourne vers la caméra et se met à raconter les histoires individuelles qui ont pour caractéristique commune d’être absolument abominables. The Albino Spider of Dajette: Et c’est parti pour un tour au pays du ridicule ! Une mannequin parvient, par des moyens bizarres, à enrôler un démon-araignée qui, pendant qu’elle dort, s’en va tuer et brutaliser des prostituées. Pour des raisons futiles, l’action se déroule en France, ce qui fait que tous les personnages imitent l’accent français de façon exécrable. Mais c’est vraiment drôle ! Change of Face: Une strip-teaseuse balafrée qui se montre sous le pseudonyme Mystery Girl massacre des femmes la nuit et collectionne leurs visages scalpés. L’inspiration du classique français Les Yeux sans visage de Georges Franju est flagrante. Il s’agit néanmoins d’un sketch assez barbant et répétitif avec l’enquêteur de la police le plus incompétent de l’histoire du cinéma, à côté de qui même Jaques Clouseau est un détective de premier ordre. Drukija Contessa of Blood: Une pure torture. Les deux histoires précédentes avaient au moins un semblant d’intrigue et d’action, mais ce n’est même plus le cas ici. Cette variante désespérément désertique de l’histoire d’une comtesse sanguinaire qui se baigne dans le sang de vierges n’offre rien de plus que de longues séquences où l’on voit l’aristocrate faire plouf plouf dans le liquide rouge avant de se regarder longuement dans le miroir. C’est à ce moment-là que la salle a commencé à frapper des mains pour encourager le film à passer à la suite des événements. Sauf que le reste ne réservait aucune évolution. Je pense que Glenn Danzig nous a menés en bateau ! Verotika est un exemple parfait d’incompétence totale dans le septième art et d’un réalisateur à la fois sûr de lui et à côté de la plaque. Si je ne mets pas « Boo! » comme évaluation, c’est juste parce que cette ignoble rature de film m’a fait marrer, mais objectivement, il ne mérite rien d’autre qu’un « Boo! » [Sitges 2019] () (moins) (plus)

kaylin 

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anglais The American movie Verotika provides us with its own take on a horror anthology. I found Verotika to be rather repulsive, and I am not talking about the gore. Glenn Danzig is primarily a musician, and what he has produced is clearly an example of why he should stick to the day job, as his movie will only appeal to either die-hard fans or viewers who like really crap movies. ()