Rojo

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Bande-annonce 2
Argentine / Belgique / Brésil / Allemagne / France / Suisse, 2018, 109 min

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Argentine, 1975. Claudio, avocat réputé et notable local, mène une existence confortable, acceptant de fermer les yeux sur les pratiques du régime en place. Lors d’un dîner, il est violemment pris à parti par un inconnu et l’altercation vire au drame. Claudio fait en sorte d’étouffer l’affaire, sans se douter que cette décision va l’entraîner dans une spirale sans fin. (Condor)

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français Pour le spectateur tchèque qui n’est pas aux faits de l’histoire de la nation argentine, regarder Rojo présente un problème analogue à un spectateur argentin non éduqué sur l’histoire tchécoslovaque qui regarderait notre Pelíšky (Cosy Dens). Dans le cas de Rojo, c’est encore plus compliqué, car il s’agit d’un drame-thriller construit sur les signes avant-coureurs, clins d’œil et métaphores liés à la dictature militaire alors imminente dans le pays (soutenue par les Américains), pendant laquelle ont disparu des milliers de gens (fait sur lequel le film insiste tant que son titre devrait plutôt être « Les Gens qui disparaissent », sauf que ce serait alors comme un coup de poing dans la figure) et qui fut une période sombre pour la population argentine. Pour certains, le film sera probablement fort incompréhensible, alors que d’autres, au contraire, y verront tout à fait clair. Personnellement, j’ai aimé Rojo, entre autres grâce à l’excellent acteur Dario Grandinetti. Un drame non traditionnel interpellant. [KVIFF 2019] ()

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