Profile

After three years of wait, Timur Bekmambetov’s (Wanted, Abraham Lincoln: Vampire Hunter) Profile has finally seen the light of the internet and as expected it's decent, but I was expecting it to be at least a bit more frantic and crazy at the end. I liked the similar Searching more, but I like these Skype thrillers, and this one has an interesting topic, Islamists! The story focuses on the beautiful Valene Kane who, as an investigative journalist, sets up a fake Facebook profile and poses as a Muslim. Soon she is contacted by Bilel, a member of ISIS. Her job is to get from him details about the recruitment of girls converted to Islam is going, but of course things go quite wrong. The whole film takes place entirely on Facebook and via Skype, which may not be to everyone's taste, but it's got a decently oppressive atmosphere, a few minor twists and turns, some pretty decent emotions, and it's well acted and even slightly uncomfortable at the end. Those who have seen Caliphate and similar films about Islam won't be surprised by much, but the uninitiated viewer may be surprised by the reality. I was a bit disappointed by the occasional lack of clarity, at times the plot moves forward really fast and there is a lot on screen (Facebook messages, subtitles, notes, three different calls at once! ), and the finale felt too rushed, but satisfaction prevails. The film is also based on true events and definitely worth the time. 7/10. (04/06/2021)

Profile is an absorbing thriller that, thanks to the form of computer desktop recording (see, for example, the Czech series Semestr or the Bekmambetov-produced horror film Unfriended), superbly escalates both the tension and the emotions. Profile is captivating not only as a dramatisation of real events, but also as a deeply felt picture of the emotional turbulence experienced by a journalist who, due to her reporting, establishes contact with an ISIS recruiter through a fake online profile. (12/07/2018)

Sans raison apparente, une journaliste d’investigation en herbe décide d’infiltrer les recruteurs de l’ISIS en utilisant Facebook et Skype ; elle n’a ni l’équipement, ni l’expérience, ni les connaissances ou encore la préparation ou la protection juridique qui lui seraient nécessaires. Elle se retrouve donc à commettre de nombreuses erreurs et, pour finir, voit sa vie menacée – ainsi que, forcément, celle de ses proches, que le film oublie de prendre en considération. De plus, ce personnage principal est complètement impulsif, change constamment d’avis, fait fi de son entourage, se laisse emporter par des impressions irrationnelles, manque totalement de l’objectivité censée caractériser sa profession, et ignore jusqu’au fondement de sa démarche. On pourrait tenter de se raisonner et se dire que certaines personnes se comportent réellement de la sorte (mais alors pas des gens normaux), le sujet étant relativement pertinent de nos jours (le film étant basé sur des faits réels). Mais dans ce cas, qu’est-ce qui nous motiverait à croiser les doigts pour un personnage si instable, brouillon, niais et irresponsable ? Absolument rien. Et, bien que Timur Bekmambetov a parsemé ce drame de moments plus légers, certaines scènes supposées sérieuses prêtent involontairement à sourire. Mais on dirait que la plupart des spectateurs regardent Profile en se contentant de la forme. [KVIFF 2018] (29/06/2018)

D'un point de vue technique, le film est extrêmement soigné et détaillé, avec un sujet fort et une progression captivante. Cependant, son plus grand problème réside dans son fondement même - l'absence de crédibilité de la situation de départ. Il est difficile de croire que la journaliste d'investigation tenterait d'infiltrer l'État islamique sans préparation, sans aucune connaissance de base sur la question, en pensant que cela passerait et en s'impliquant émotionnellement dans toute l'affaire. De plus, il est étrange qu'un terroriste expérimenté qui, chaque semaine, transporte plusieurs jeunes filles de l'Europe vers la Syrie, ne remarque pas immédiatement une fille naïve avec un tout nouveau profil Facebook et un ordinateur de bureau vide, où il n'y a rien d'autre qu'un fond d'écran nouvellement téléchargé. (05/07/2018)