Museum

Le problème, avec ce film, est qu’il nous embarque dans le plus grand cambriolage de l’histoire mexicaine, puis s’embourbe dans une interminable deuxième partie et, enfin, après une longue attente, mène à une fin absurde. Malheureusement, il n’y a aucune gradation dans le récit et le scénario tire en longueur, ce que même l’esthétique et l’inventivité des prises de vue de Damian Garcia ne peuvent compenser. En plus, on passe tout son temps à se demander quel genre de motivation a bien pu mener à un tel acte, pour ensuite voir le film se clôturer sans avoirpuobtenir de réponse. Un film bancal sur les bords. [KVIFF 2018] (01/07/2018)

Voici à quoi Ocean's eleven aurait peut-être ressemblé si Soderbergh avait abandonné le côté commercial et décidé de rester fidèle à l'art. Le héros principal, qui prévoit de cambrioler le Musée national, est longuement présenté, y compris sa situation familiale et sociale complexe, et le vol annoncé se déroule en quinze minutes, de manière insignifiante, dans la première moitié de l'histoire, afin de pouvoir ensuite aborder différentes questions existentielles et les crises d'identité des personnages principaux désespérés et hésitant jusqu'à la dernière minute. Cela est accompagné d'une multitude de thèmes originaux et presque magiques, et de scènes intentionnellement tournées mais le tout n'a presque aucune portée et tout cela ne vise qu'à détruire de manière ciblée les attentes du public. (08/07/2018)