Domestik
Résumés(1)
Domestique est un récit dérangeant sur deux êtres qui s’autodétruisent. Roman, coureur cycliste moyen, et simplement appelé à servir son équipe, est incapable de progresser par la voie traditionnelle. Dévoré par son obsession de devenir un meilleur athlète, il installe une tente à oxygène dans sa chambre. Pour son épouse, obnubilée par son désir d’enfant, la tente deviendra le symbole de leur isolement. Le film d’Adam Sedlak observe avec froideur et fascination ces corps qui se décharnent et ce couple qui s’épuise dans des rêves solitaires. Ce premier long- métrage s’attache à raconter un drame conjugal traversé de purs moments d’horreurs. (Strasbourg European Fantastic Film Festival)
(plus)Critiques (4)
Judging from the responses to Domestique, it is the most polarising film of this year’s edition of the Karlovy Vary International Film Festival, or rather a film that will surprise due to its unanimous rejection in certain circles. However, if we don’t approach it literally as a story of a single relationship and two particular people, it can come across as a conceptual cinematic expression of self-centredness. The screenplay piles up clues that help to build a baffling narrative and attract the viewers’ gaze to the main male character, while at the same time suggesting through various clues that, outside of the confines of his shell, the world looks different than it seems at first glance. As in the Czech series Semestr, director Adam Sedlák shows that for a man his age, he has surprising insight into social phenomena that, according to ageist prejudices, should not concern him. After the artificiality of the relationships of young people, this time he touches on the career zenith of people in their thirties and the associated personal crises and the subtle slumps ensuing from insufficient (self-)reflection.
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Il est agréable de voir, une fois de plus, le cinéma tchèque faire un pas en avant et se permettre de casser légèrement les tabous. J’ai aimé le montage bien pensé et les petits détails qui mettent des éléments de l’histoire en évidence (les personnages dépérissent en même temps que les fleurs dans leur appartement, les fruits pourrissants dans le plat). Malheureusement, il ne se passe pas grand-chose et le temps semble long. Les personnages sont des caricatures sans caractère à peu près les mêmesdu début à la fin. Qu’est-ce qui est censé captiver le spectateur pour qu’il s’intéresse à leur histoire ? Je dois admettre qu’à un moment, mon esprit était complètement ailleurs. Objectivement, je reconnais une certaine valeur à ce film, mais c'est limité ; à nouveau, on a quelque chose d’un peu différent – ce qui est bienvenu dans notre paysage filmique – mais, malheureusement, ça ne m’a pas convaincu. [KVIFF 2018]
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Adam Sedlák bouleverse le cinéma tchèque avec un film d'une précision extrême, digne du niveau européen. Ce drame/thriller/horreur parfaitement graduel se distingue également par sa vision artistique claire et son concept original et réfléchi, ainsi que par sa superbe bande sonore qui rend le film encore plus captivant que la mise en scène solide, les performances d'acteurs puissantes et le rythme narratif progressif, atrocement intense comme une journée de balade à vélo après une nuit passée dans une tente à oxygène. Dommage que cela n'ait pas été encore plus loin et encore plus brutale.
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It took me a really long time to get into this movie. It didn't quite meet my initial expectations, but I have to admit that it is a pretty solid psycho movie, which manages to impress especially with its originality, rawness and absolutely top-notch sound. However, the film suffers a bit from being overlong. There are really too many dead spots to be overlooked. However, Adam Sedlak is certainly one of the young talents we should cherish. There are not so many of them in our country. (65%)
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