Moi, Tonya

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En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d’avoir planifié et mis à exécution l’agression… (Mars Distribution)

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Critiques (11)

claudel 

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français Je pourrais polémiquer avec le distributeur, qui qualifie ce film de comédie ultranoire. Parce que pour moi, il s’agit plutôt d’un drame ultranoir, qui attriste mon âme et répond très bien à cette phrase formulée par un journaliste : « tout est causé par les deux pires crétins d’une histoire dans laquelle tout le monde est un crétin ». L’intégralité de l’histoire est déprimante et le ton est donné dès le début. On ne saura jamais précisément comment les événements se sont déroulés ni quels sont les coupables, mais en supposant que Tonya Harding ait vécu ne fût-ce que la moitié de l’enfance, de l’adolescence et de la relation de couple dépeintes dans ce film, on ne s'étonnera alors pas – même si ça n’excuse rien – qu’elle ait été activement impliquée dans l’attaque contre Nancy Kerrigan. Après avoir vu le film, j'ai regardé la courte vidéo que les journalistes ont tournée peu après l'attaque et mon cœur s'est serré ; la douleur, l'impuissance et le désespoir qui suintent de Kerrigan sont intenables et accablants. Margot Robbie interprète le rôle de façon remarquable et se trouve visiblement à l’aube d’une carrière très prometteuse, des rôles en tous genres lui tombant dans les bras. Bon, et au chapitre des polémiques sur les nominations aux Oscars, il n’y en a aucune en ce qui concerne le rôle féminin secondaire, parce qu’Allison Janney est détestablement délicieuse et délicieusement détestable. D’ailleurs, je miserais dix mille couronnes sur sa victoire aux Oscars – sauf que la cote serait sûrement si basse que ça n’en vaudrait pas la peine. ()

POMO 

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français Une étude biographique avec des personnages bien développés, intéressante par le contraste entre la nature brute de la protagoniste principale et le monde raffiné du patinage artistique, qui est tout pour elle. Le monde d'où elle vient et le groupe dans lequel elle évolue (et qu'elle a elle-même choisi) engendrent un drame captivant digne d'un roman. Sans pour autant mettre en jeu sa vie. Excellents acteurs, performances sportives captivantes mises en scène. JEREMIE ()

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3DD!3 

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anglais The true face of America. I, Tonya skates along the borders between drama and comedy, but there is more truth in her story than it seems at first glance. A comedy about simple rednecks slips into a cruel family drama at unexpected moments and works with truth as it suits (parrot on the coat, shooting at the husband). The acting is super in all cases (particularly the mom is priceless), but Margot is plain fantastic and I think she deserves an Oscar. The American Dream inside out. I think that you really should kill yourself. ()

Malarkey 

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anglais Every year you think there cannot be another Olympic story you don’t know yet and still the creators always dig up something new. However, the figure skater Tonya Harding did not have a life story that one should brag about. On the other hand, it is so unbelievable that it would be a shame if we didn’t learn more about it. The film was lucky as it got creators who filmed it truly authentically. For example, you will not recognize Margot Robbie at all. She turned from a pretty actress into an American small-town bitch who loves figure skating and everything else bothers her. The fact that her husband beats her here and there won’t stop her from being famous one day, right? However, the human stupidity can stop her, and I have to say that I wouldn’t be able to invent a more interesting story of an Olympic athlete. The second half of the movie was truly unbelievable. I was just bating my breath while watching how far a person can go. ()

EvilPhoEniX 

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anglais Quite an interesting story of Tonya Harding, and the only reason I watched the film is because I like sports dramas where the underdog kicks everyone’s asses. The opening met my expectations and I wanted to praise the excellent Tilda Swinton as the mother, but now I realise it was actually Allison Janney, well never mind she was perfect and to remove her after half an hour is a reprehensible mistake. That's like someone removing J.K. Simmons from Whiplash, without him the film definitely wouldn't have gotten the recognition it has now. As for Tonya herself, unfortunately there's not much skating, the rivalry is mostly nonexistent and she performs the same tricks over and over. The film focuses more on her personal life and her relationship with her husband, which at times was reminiscent of The War of the Roses, but I wasn't really interested in that. Pros: Margot Robbie and Allison Janney both solid, an interesting story. Cons: slow pace, humour only in the first 30 minutes then absent, lack of skating and o an intense finale like in Borg vs. McEnroe, for example. 6/10. ()

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