In the Fade

Défi ciné 2018 : l’Allemagne. Alors que Fatih Akin a marqué les esprits avec son génial Head On, ce fut moins le cas avec Diane Kruger et son rôle d’Hélène de Troie. Par contre, ici, elle joue incontestablement le meilleur rôle de sa carrière et ce n’est pas pour rien que je la vois placardée partout dans les rues de Paris. C’est d’ailleurs une chance que j'ai pu voir ce film en France puisque c’est à Cannes qu’elle a été dûment récompensée, tandis que la nomination aux Oscars lui a inexplicablement échappé. L’Allemagne figure en bonne position dans mon défi de l’année et le mérite bien. Le tandem Fatih Akin—Diane Kruger fonctionne et j’espère qu’ils remettront le couvert à l’avenir. Une petite remarque pour conclure : je me suis rappelé mon examen final en droit pénal et le maudit « in dubio pro reo » qui faisait partie de la question de droit procédural que j’avais eu le malheur de tirer. Si j’avais été à la place de Diane dans cette salle d’audience, je n’aurais pas tenu le coup et me serais même probablement fait jeter ! (25/01/2018)

Une œuvre tout à fait précise du point de vue de la mise en scène et du jeu d'acteurs, condamnant cette fois la haine raciale à travers le thème du terrorisme de droite. L'histoire est légèrement manipulatrice et la fin un peu précipitée, ce qui n'est pas entièrement satisfaisant, mais tout jusqu'alors est bien pensé et écrit magnifiquement. Le sujet fort est utilisé dans un récit captivant, émotionnel et parfaitement construit, avec Diane Kruger qui se démarque vraiment. Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas déjà eu de nombreux autres films sur ce sujet, mais cela importe peu, ce qui compte c'est la qualité. (03/07/2017)

Une bonne pièce de théâtre à regarder, sans style particulier ou discours interligne. C'est-à-dire, elle traite un sujet grave. La conclusion m'a semblé simplifiée du point de vue du scénario - la façon la plus facile de s'échapper de la situation, en plus sans laisser de sentiments résonnants chez le spectateur. (02/06/2017)

Diane Kruger is completely out of this world here. Her depressive states got right under my skin in a way, that hasn’t happened to me with a movie for a while. Likewise, the theme is very current, interesting, and in the full context of the modern period very telling. More than the movie, I was focused on the mental state of Diane’s character, which was gradually mentally collapsing like a house of cards and I was at the edge of my seat every minute. However, the movie goes into the consequences and so it also points out how problematic the German judiciary system is. I personally didn’t get what else they were expecting. I didn’t give it 5 stars possibly only because of how bad I felt after watching the movie. Injustice is a bitch. (08/11/2018)

A powerful experience that isn’t carried by a precisely researched, but still a bit manipulative screenplay, but above all humble directing and a fantastic performance by Diane Kruger. Thanks to her, the "silent avenger" becomes a being of flesh and bone, with whom we can sympathize until an extremely shocking decision at the end. The subject of right-wing terrorism may act as an irritant in a time of Islamist assassins, but Akin has dealt with a completely relevant subject - and he has dealt with it very well. (27/05/2017)