Marie Madeleine

An incredible clean film in its simple message and the modest power of the image. Admittedly, it clashes with my worldview, and in the future I'll always prefer Scorsese's subversive and much richer interpretive masterpiece, but Davis's take on "the most famous story of all" through a woman's eyes was refreshing, and you can’t even say that it’s strongly conservative (seemingly), because as the end credits will also enlighten you, the figure of Mary Magdalene has been treated a little differently, euphemistically speaking, in the eyes of churchmen for centuries. And Mara a Phoenix deliver masterful performances. (04/08/2018)

This movie is pretty boring even for the Christian TV channel Noe. Too bad, Joaquin Phoenix, about whom the film was more than it was about Mary, truly proved with his mesmeric gaze that for those hours on the screen he truly was Jesus. (16/12/2018)

Au drame biblique, la stylisation modeste des couleurs grises et le rythme presque méditatif de la narration conviennent tout à fait dans ce film étonnamment intime et délibérément non épique, mais la tentative de capturer l'histoire bien connue de Jésus-Christ du point de vue de Marie-Madeleine s'avère cependant être inefficace. La ligne personnelle consacrée à l'héroïne principale est pratiquement terminée après une demi-heure et est brutalement éclipsée par la ligne de Jésus et de ses apôtres qui captent immédiatement l'attention, reléguant Marie-Madeleine au rôle de simple accompagnatrice qui ne retrouve véritablement la parole qu'à la fin, lorsqu'elle seule comprend les métaphores de Jésus. L'histoire de Jésus lui-même est nécessairement amputée de parties essentielles lors desquelles Marie-Madeleine n'était pas personnellement présente, et le film est donc privé de nombreuses scènes de contexte. Le film renonce totalement à tout aspect dramatique et à l'effort d'émouvoir les spectateurs. Ses scènes manquent désespérément d'intensité et ne connaissent aucun véritable sommet, même si cela aurait pu se produire dans les scènes de la crucifixion de Jésus - qui sont toutefois traitées trop rapidement et sobrement. L'objectif du film ne consiste en aucun cas à porter un regard nouveau sur un récit bien connu, mais à révéler l'idéologie des personnages individuels. Cependant, le traitement des personnages est trop superficiel et son message intellectuel, qui va de pair avec l'enseignement de Jésus sur la paix intérieure, l'amour et le pardon, est trop trivial. Marie-Madeleine est simplement esquissée et ses motivations sont simples, tandis que Jésus est un personnage si complexe et compliqué que le film échoue à le représenter suffisamment (les performances de Phoenix permettent d'éviter cela au maximum, grâce à elles, Jésus semble être un personnage un peu tridimensionnel à côté de Marie-Madeleine, qui est interprétée de manière un peu rigide par Rooney Mara). L'histoire de Jésus Christ est intemporelle et extrêmement puissante, cependant, cette interprétation est fade et sans vie. (20/03/2018)

Although I give Phoenix a lot of credit for his acting talent, his portrayal of Jesus was not very good... (18/04/2020)

Finally, a movie with this theme which is filmed without trying to score points on exaggerated gore, or the contrary, uncritical adoration of the greatest story of all time. Great acting performances, but the pace could have been a little faster and the technical and musical aspect could have been more inventive. However, I appreciate the telling of the story from a completely different angle. The many times confirmed phrase “cherchez la femme” does apply here. (20/11/2018)