Résumés(1)

Rocco Siffredi est à la pornographie ce que Mike Tyson est à la boxe : une légende vivante. Sa mère aurait voulu qu'il soit curé, il est devenu acteur porno avec sa bénédiction, consacrant sa vie à un seul dieu : le Désir. En trente ans de métier, Rocco Siffredi aura visité tous les fantasmes de l'âme humaine et se sera prêté à toutes les transgressions. Hardeur au destin exceptionnel, Rocco plonge dans les abîmes de son addiction au sexe et affronte ses démons dans ce documentaire en forme d'introspection. Le moment est aussi venu, pour le monstre sacré du sexe, de raccrocher les gants. Pour tourner la dernière scène de sa carrière, Rocco a choisi ce documentaire. Une galerie de personnages – famille, amis, partenaires et professionnels du porno – l'accompagne jusqu'à cette sortie de scène spectaculaire. Des repas de famille à Budapest aux tournages de films pornographiques à Los Angeles, des ruelles italiennes d'Ortona aux villas américaines de la Porn Valley, le film déroule l'histoire d'une vie hantée par le désir et révèle en filigrane les coulisses du X, derrière le scandale et l'apparente obscénité. À l'heure où la pornographie sort de la clandestinité, envahit le cinéma traditionnel, la mode et l'art contemporain, c'est un univers à part entière, filmé au plus près, qui se dévoile à travers le parcours de Rocco Siffredi. (Mars Distribution)

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Critiques (4)

POMO 

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français Rocco pleurant, conversant avec ses fils et travaillant. Un document bien fait, drôle et sérieux, avec un retournement surprenant selon lequel "Dirty Anal Kelly" a plus d'organisation dans sa tête que le Maître lui-même (et son cousin Gabi). Et que Lucasova ILM n'est pas la seule entreprise basée à San Francisco. Une visite intéressante des bureaux, des studios, des voitures, des maisons et des écuries de certaines personnalités de l'industrie, y compris le producteur John Stagliana. ()

NinadeL 

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anglais A major documentary saying goodbye to the legend of the porn industry with Rocco Siffredi. How does the work of a porn actor resonate with Italian Catholicism? Can work and family be separated? Is it possible to find redemption if Rocco chooses a submissive role in the final film of his career? It is good to think about porn in today's world. It has never been possible to ignore porn, but when else to make documentaries than at a time when the boundaries of the mainstream are once again being blurred. ()

Othello 

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anglais "On the 23rd, you'll have a double penetration with Mike. There will probably be some dialogue. On the 24th, a casting with Rocco. So I've scheduled your funeral for the 25th." Who cares about another "When I was a kid, my parents told me to 'study hard and eat funny porridge'" documentary when they can get a behind-the-scenes look at the current commercial porn business? Aside from a few gratuitous flashbacks to his childhood designed to make the Italian Stallion shed a manly tear, the documentary thankfully spends little time on the usual descriptive plague of how the protagonist became what he became. Instead, it uniquely charts the strange micro-world of porn agents, creators, actors, and studios, the creative processes, and the relationships between the actors. Rocco himself is no slouch (Yeeah, You are beautiful. Sexy, sexy, sexy.), this is doubly true of his court director Gabe, and a certain conceptual initiative fires off only in the last third with the vivacious dragoness Kelly Stafford, but from what I've had a chance to watch thus far, Rocco is on the outermost edge of the trend of combining narrative and documentary (a trend often attempted by Ulrich Seidl, by the way). With just a few tweaks, this could be a classic feature film, maybe even with fictional characters, and it would work just about the same. Quite deliberately, the camera does not function as an objective observer, but is purely subjective, ambient, often almost lyrical. Rocco is not so much trying to inform as to make you feel. Which, in the case of its subject, is a bold path worthy of commendation. This "documentary", for example, is more plot-driven than Soderbergh's The Girlfriend Experience, which, though narrative fiction, uses more documentary techniques. ()