Nekromantik

Expérience souterraine hardcore. Sujet principal : la recherche de soi-même et de la rédemption de la solitude atroce. Le sexe est associé à la mort et l'obsession fétichiste de la "matière morte" sous forme d'organes humains et animaux. L'errance psychédélique entre la réalité, les rêves et les visions est amplifiée par une musique à la fois bon marché et surprenamment efficace et captivante - particulièrement dans les passages romantiques (piano), véritablement magnifiques. La violence n'est pas gratuite, mais a un rôle symbolique - elle exprime l'état mental du protagoniste. Le handicap du film réside dans les performances d'acteurs maladroites dans sa lignée réaliste (non onirique), qui dévalorisent son impact en tant qu'œuvre artistique. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un film fortement émotionnel et moralement pervers, demandant une dose considérable de perspective et de tolérance libre-pensée. Si vous le regardez à travers de tels prismes, vous vous amuserez énormément avec les grotesques absurdes de l'éclaboussure et serez émus par des scènes d'amour magnifiques avec un squelette semi-défunt. Je m'attendais à une vulgarité bon marché et gratuite, j'ai été agréablement surpris. (02/09/2002)

It's so warm, romantic and loving. A young couple of weirdos collect body parts, store them in alcohol and bathe in blood. Their emotional lives get more colourful with the arrival of a new companion, a rotten, decaying corpse with whom they share many romantic, loving moments, as if cut out of Daniele Steele's novels. After the protagonist's companion runs off with the other (you know, corpse), the plot leads to the final dramatic climax. What's interesting about this film are the poetic scenes accompanied by romantic music, like something out of a bodice ripper library, interspersed with some very disgusting moments. Daniele Steele would have an aneurism, I survived, but it was hard work. (28/09/2003)