Prospero's Books

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Résumés(1)

De 1599 à 1611, l'ex-duc de Milan a étudié et médité sur une île au milieu d'un immense océan loin de l'Europe. Il y a été exilé avec sa fille Miranda (Isabelle Pasco), maintenant âgée de quinze ans, par son frère Antonio (Tom Bell) et l'allié d'Antonio, Alonso (Michel Blanc), Roi de Naples. Avec le pouvoir et l'autorité qu'il a acquis à l'étude des vingt-quatre ouvrages que son ami Gonzalo (Erland Josephson) a déposé clandestinement sur le navire qui l'emmenait en exil. Prospero (John Gielgud) a réussi à transformer l'île. En homme de la Renaissance nostalgique de Milan, il en a fait un petit royaume italien d'outre-mer. Avec un savoir et une vision qui atteignent la magie, il a fait ériger des palais, des bains et des jardins sur la base de ses modèles italiens favoris. Il a métamorphosé les esprits de l'île en créatures de la Mythologie classique qu'il connaît si parfaitement et a fait construire une bibliothèque riche d'ouvrages. Pourtant, toute sa rancune demeure vis-à-vis des ennemis qui ont usurpé son Duché et il passe ses journées dans son cabinet de travail, à écrire, à méditer, à élaborer ses plans... (Pyramide Distribution)

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Critiques (2)

Dionysos 

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français « Les collections de la Renaissance devaient montrer la connexion entre les formes naturelles et artistiques, les transitions entre les miracles de la nature et les créations humaines. La chambre des merveilles présentait ainsi une image plastique du monde dans toute sa diversité et sa profondeur, en suivant les principes de la philosophie et de la magie naturelles selon lesquels « tout est contenu dans tout » (omnia ubique) ». (description d'Umprum). Les films de Greenaway sont cette chambre des merveilles, où le microcosme de la vision artistique de l'auteur, alourdie par tant d'images intérieures, se projette dans le macrocosme des scènes baroques débordantes. C'est une chambre des merveilles qui veut tout dire et qui dit effectivement tout : une seule image cinématographique ne suffit pas, la superposition des images dédouble les pages d'un livre qui est l'énumération définitive de tout savoir. Chez Greenaway, les films doivent être vus comme une transition naturelle du livre au film et vice versa, car l'écriture et le savoir peuvent être esthétisés à tout moment et l'imagerie peut être absorbée à tout moment par l'alchimie du mot qui « était au commencement de toutes choses » et d'où est né le maniérisme de l'auteur, dans lequel seule l'essence du démiurge divin - le réalisateur - se manifeste, non seulement par les sept arts libéraux, mais par toutes les formes artistiques à portée de l'esprit classique. ()

gudaulin 

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anglais Shakespeare's play "The Tempest" is difficult to put together in many ways and is rarely performed on stage. It must have been even worse to transfer it to the movie screen. Just putting together enough resources for such a demanding work and not losing one's artistic vision among the conflicting interests of co-producers must have been a difficult task. The result is a film that could be a highlight of many film festivals and a perennial favorite in the offering of film clubs, but it would definitely not succeed in regular distribution. The film was made even before the advent of video cameras, and therefore it is characterized by clear colors, sharp contrast, and overall great visual appearance. The artistic processing is, in the end, the reason why I lean toward a five-star rating because the whole film seems to be a tribute to the masters of visual arts. Overall impression: 90%. Prospero's Books is truly a film that is not suitable for everyone, and it has a relatively long runtime that is filled with poetic images rather than a dynamic plot. ()

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