11.6

François Cluzet ne quitte quasi jamais l’écran et porte efficacement l’ensemble du film sur ses épaules. Avec ses expressions indéchiffrables et monolithiques, il maintient l’intérêt du public sur toute la longueur par rapport à la nature de ses intentions et à la façon de réaliser celles-ci. Mais en fin de compte, pas tellement de choses ne se passent et le film reste une représentation léchée d’un événement réel, l’attrait duquel est faible au-delà des frontières françaises – pour les Français, c’était la sensation médiatique de l’année. Et ça m’a fait plaisir d’entendre Midnight City de M83dans le générique de fin. (30/06/2013)

In present day France there is a trio of sufficiently charismatic tough-guy actors who could also easily get away with a more regular role of the “guy next door"; Lindon, Auteuil and especially Cluzet, whose excellent performance is all the more fascinating because throughout the entire movie we don’t condemn him, we don’t get to look inside his head but still (or perhaps because of this) he is hypnotically fascinating. Which is fundamental for the result, because this isn’t a regular heist genre movie, but another in a line of gently unravelling movies about middle age crisis standing on a carefully constructed atmosphere. (16/09/2013)