Honeymoon

Un drame tendu sur la culpabilité, la responsabilité et les ombres du passé qui finissent par nous rattraper. Élaboré avec précision d’un point de vue psychologique et contenant juste l’un ou l’autre soubresaut dans le montage (comprenez : des moments WTF), il laisse constamment planer le doute dans la tête du spectateur concernant ce qui est vraiment vrai, qui enjolive la réalité et qui est le méchant ou la victime. Il y a également un personnage comique – le mari de la sœur – qui égaie le tout et préfère dormir aux toilettes que dans son lit quand il est bourré. (30/06/2013)

C’était fort ! Je n’hésiterais d’ailleurs pas à décrire Líbánky comme une petite variante tchèque du Festen de Vinterberg. La première chose que je dois saluer est la superbe photographie par Martin Štrba, qui est encore magnifiée par la beauté des paysages. Ensuite, il y a la fabuleuse prestation de Černý, Geislerová et Majer. Et, pour finir, le scénario et la musique. J’aurais peut-être juste préféré que la fin soit moins littérale dans son imagerie. Mais ce point n’influence pas mon avis général. Chacun des trois derniers films de Hřebejk est meilleur que le précédent, même s’il n’y a pas grand-chose de positif à en retirer. Il est vrai qu’avant, je ne le trouvais pas sympathique, mais c’était avant tout par rapport à son arrogance au moment où son Pelíšky a fait de l’ombre au film Návrat idiota. Parce que comme réalisateur, il est vraiment excellent. Et après avoir vu Zakázané uvolnení au théâtre Rubín, l’année 2014 s’annonce prometteuse ! Pour ce qui est de la note générale de ce site, il y a quelque chose qui m’échappe… Enfin, ce n’est pas le seul film tchèque pour lequel la note m’échappe ! (12/02/2014)

Le film donne l'impression que ses créateurs essaient de réaliser un thriller  de série B des années 90, ce qui ne colle pas totalement avec la poétique humoristique des personnages secondaires de Hřebejk. Ce mélange particulier de comique et de drame survit grâce à la caméra et aux excellents acteurs. Cependant, il manque une histoire forte, une construction narrative significative et surtout un coup de maître. Plutôt une déception quant à une opportunité manquée. (02/07/2013)

This film is like Dogma with incredibly stupid descriptive monologues and one-liners like "we hid inside of each other". The only uncertainty in the film is when one of the characters goes from book recitations to wooden talk. Psychology? Ridiculous. Trier's final heist beyond the edge of everything. A fake game of an aestheticized tragedy, under which there is a black hole of persistent efforts to get inside the pathology of human relationships. It's not just that Jarchovsky's scenarios are excessive, unnatural and disintegrating (although they can theoretically reconstruct logical thematic units, contexts and intentions to shake the viewer), it's that Hřebejk chooses a senselessly pompous style instead of civility, which exacerbates the debility as a result. His films do not lack ambition and potentially a world look, but they do desperately lack the ability to get into characters in ways other than through visual and verbal explicitness. Sorry, but this fake offends me deeply. [30%] (21/08/2013)

And here it goes again! Once again I came across a Czech movie that really knocked my socks off with how good it was, but when I came to Filmbooster what knocked my socks off were the other users here. The worst part is that from reading the czech reviews here, I didn’t find a single reason why Honeymoon should have gotten such a negative score. Where are all the bad reviews? In my opinion, Honeymoon is a pretty brutal psychological movie, which reminded me mostly of Scandinavian dramas. I admit that it could have been a lot more brutal, but on the other hand, everything is made up for by the excellent acting performances, where the actors make sure that you know what to think about their character. Other than Geislerová’s character, which seemed a bit unfinished to me after I saw the movie. But everything is made up for by the visual ending, which proves that the director of photography is the man. Honeymoon might be a chamber drama, but it has no problems mesmerizing you with its human roughness, which is something I don’t see in Czech movies very often to be honest. (15/09/2015)