La Gloire des putains

  • Allemagne Whores' Glory (plus)
Bande-annonce
Allemagne / Autriche, 2011, 114 min

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Bangkok. À L'Aquarium, qui surplombe une galerie commerciale, les filles sont dotées de numéros et sagement assises sur des gradins derrière une vitre. Le patron du lieu vante aux clients les qualités de ses recrues, de l'étudiante docile à la " tigresse". Les tarifs, de 35 à 41 euros, varient en fonction de l'âge et des spécialités requises. Habillées à la dernière mode, les filles pointent en arrivant et prient devant un petit autel bouddhique pour avoir assez de travail...
Faridpur, district de Dhaka, Bangladesh. Au coeur de cette ville de 1,7 million d'habitants, un bordel géant nommé "Cité de la joie". Des ruelles insalubres, de minuscules pièces en rez-de-chaussée et à l'étage, pas de sanitaires mais des seaux et des cuvettes. C'est le royaume de plusieurs mères maquerelles qui ont chacune leur cohorte de gagneuses qu'elles achètent (entre 45 et 75 euros) à des rabatteuses et dont elles font l'"éducation". La passe coûte entre 2 et 4 euros. Mais ici, religion musulmane oblige, les prostituées doivent afficher en public des tenues décentes...
Reynosa, Mexique. Dans cette immense agglomération industrielle à la frontière du Texas, la zona de tolerancia est un quartier contrôlé par une barrière, où les clients circulent en voiture. Ici le commerce du sexe s'insère dans un univers de syncrétisme à la mexicaine, avec ses rituels de sorcellerie, ses têtes de mort (la Santa Muerta) et une Sainte Vierge omniprésente sous forme de tatouages ou de statues. Les femmes espèrent ainsi se protéger des ravages de la drogue et de la violence des clients qu'elles satisfont moyennant 10 à 15 euros. (Arte)

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POMO 

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français Aperçu documentaire de trois bordels, du "haut de gamme" bangkokais où les filles s'amusent pendant leur temps libre et ne se prennent pas trop la tête avec le travail, en passant par le trou sale du Bangladesh où les employées ont autant de valeur que des chiens errants dans la société, jusqu'à la luxurieuse maison close mexicaine dont les monologues des clients avec les employées ne seraient même pas rédigés ainsi par les auteurs des célèbres "pussies poilues, pussies odorantes". Par moments tristes, parfois choquants, mais surtout uniformes et enfermés dans les espaces communs des établissements. Une représentation plus intime du sexe aura lieu seulement à la fin, dans une seule scène courte. ()