Il était temps

Pour un premier mai par mauvais temps, il y a deux choix de genres possibles : le drame social lié à des travailleurs ou la comédie romantique. En cette année 2014, je penche pour la deuxième option. J’ai apprécié le concept du cinéma Lucerna : toutes les projections du jour contiennent le mot « amour » tout en restant très variées dans leurs genres. Il était temps m’a semblé être le choix le plus pertinent. J’avais malgré tout des doutes face à la campagne de pub massive et les références à Love Actually. Bien que Il était temps soit très tendre et très beau et contienne un message totalement d’actualité surtout pour ceux d'entre nous qui ne sont jamais contents, je n’ai pas pu l’apprécier. Si vous êtes comme moi, vous le trouverez sans doute terriblement déconfit, étalé… en tout cas, ce n’est pas ce que j’appelle une comédie. S’il n’y avait pas eu les amis de Tim et la visite chez les parents de Mary, je n’aurais probablement eu aucune occasion de rire décemment. Pour la première fois, Rachel McAdams joue un rôle qui ne me plaît pas. Et puis, je trouve qu’après sa participation au film Hors du temps, les créateurs auraient dû donner la priorité à une autre actrice charmante, surtout que ce n’est pas ça qui manque en Grande-Bretagne ! Au rayon des points forts, on notera la musique et la présence de mon cher Al de la série Skins. C’est quand même bien maigre pour donner une note élevée. OK, l’année prochaine, j’opterai peut-être pour Germinal… (01/05/2014)

Un film charmant, mais tout a déjà été vu. Et si vous êtes satisfait de votre vie, si vous êtes conscient que chacune des décisions a priori mauvaises que vous avez prises vous mène à long terme vers un plus grand bonheur, alors vous n’en retirerez pas grand-chose. (22/11/2013)

If it followed the premise of a sci-fi rom-com where the protagonist goes back in time again and again to “get her” throughout, as it looks in the first half hour, About Time would have been a lot more fun. But in the end it’s a little monotonous and an incredibly non-conflicting fairy-tale that doesn’t want to be anything other than pleasant. It’s not my cup of tea, but I can’t deny its feel-good charm. (05/01/2014)

Objectively speaking, I could raise about a dozen objections against the film, meaning I could give it an average review, but what can you do? It's one of those films where you don't care about logical lapses and plot contrivances because you are enticed by the dialogue tapped from life and by the romantic storyline polished to perfection without flaw or blemish. After that, you're just left jumping for joy at personal highlights like a woman's choice of dress, and when it comes to the black-clad funeral procession, you raise your glasses to wipe away a tear without feeling bad about it; Richard Curtis creates experiences. (25/11/2013)

I already got used to Richard Curtis making great movies with a positive vibe, containing a lot of thoughts worth fighting for. A lot of people recommended About Time to me, and since I like Rachel McAdams, I planned to see the movie for quite some time. And I can tell you, for a long time I did not feel such joy to be alive that I felt after watching this film. (21/06/2014)