Rush

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Bande-annonce 2
Drame / Biopic / Sport / Action
États-Unis / Grande-Bretagne / Allemagne, 2013, 123 min (alternative 118 min)

Réalisation:

Ron Howard

Scénario:

Peter Morgan

Photographie:

Anthony Dod Mantle

Musique:

Hans Zimmer

Acteurs·trices:

Chris Hemsworth, Daniel Brühl, Olivia Wilde, Alexandra Maria Lara, Pierfrancesco Favino, David Calder, Natalie Dormer, Stephen Mangan (plus)
(autres professions)

Résumés(1)

RUSH retrace le passionnant et haletant combat entre deux les plus grands rivaux que l'histoire de la Formule 1 ait jamais connus, celui de James Hunt et Niki Lauda concourant pour les illustres écuries McLaren et Ferrari. Issu de la haute bourgeoisie, charismatique et beau garçon, tout oppose le play-boy anglais James Hunt à Niki Lauda, son adversaire autrichien, réservé et méthodique. RUSH suit la vie frénétique de ces deux pilotes, sur les circuits et en dehors, et retrace la rivalité depuis leurs tout débuts. (Pathé Films)

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Bande-annonce 2

Critiques (18)

POMO 

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français Le savoir-faire exemplaire de Ron Howard avec, en prime, du caractère et de belles idées. Le réalisateur confirme qu'il maîtrise à la fois les aspects technique et humain. Il n’y a pas de surenchère sur la course et on se focalise plutôt sur les personnages. Les fous du duo central sont diamétralement opposés, mais tout aussi respectables l’un que l’autre. Tous deux incarnent les archétypes des héros du cinéma les plus populaires du moment : le type sauvage qui aime faire la fête et courtiser vs l'intellectuel prudent, introverti et motivé par un objectif. Ce qu'ils ont en commun, c'est l'adrénaline et l'envie de gagner. Et une étrange forme d'amitié. Ils sont en compétition, et en même temps s'inspirent mutuellement. Grâce à la direction de Howard, on savoure chacune des scènes où ils jouent – ensemble ou séparément. Il paraît que le scénario contient des erreurs factuelles et j'ai manqué la première course quand Hunt sent une menace chez Lauda. Mais il s'agit là d'imperfections pardonnables dans un drame relationnel sinon autrement réussi et dont il est difficile de ne pas aimer l’arrière-goût de caoutchouc brûlé. Daniel Brühl livre ici l'une des meilleures performances de l'année. ()

claudel 

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français Après quatre mois d’attente et après avoir loupé la séance au moins à cinq reprises, j’ai fini par voir Rush – avec un enthousiasme de gamin. De temps en temps, j’ai regardé où en était la note globale et, avec plus de neuf mille entrées, on est au-dessus de la barre des quatre-vingt-dix pour cent. Il redescend progressivement dans le hit-parade, mais je l’imagine bien rester dans le top 20 sur le long terme. Et cette note élevée, il la mérite. Bien que le film dure deux heures, il ne laisse pas une minute au spectateur pour reprendre son souffle étant donné que Ron Howard ne s’embarrasse pas avec des scènes inutiles. Je ne trouve ni James Hunt ni Niki Lauda particulièrement sympathiques, mais ils sont tous les deux d'excellents coureurs qui peuvent encore aujourd'hui servir d'exemple en ce qui concerne leur esprit sportif combatif. Par contre, en matière d'humanité, on peut faire mieux, car l'un est un enfoiré arrogant qui se vautre dans toutes sortes de vices, l'autre un énergumène coincé qui se refuse jusqu’aux plaisirs de base. Le jeu des acteurs était magistral, Hemsworth et Brühl se délectant de leurs rôles et contribuant grandement à l'expérience cinématographique inoubliable offerte par Rush. J'espère que les récompenses tomberont en masse et je le leur souhaite de tout cœur – à Brühl en particulier. ()

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Matty 

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anglais Is it merely a coincidence that Ron Howard did the most masterful work of his career not in Hollywood (which would surely not have allowed so many warts and broken bones protruding from the bodies of injured racers), but in an independent production put together by several smaller studios? Rush is not flawless. You will see the awakening of the two protagonists coming in the numerous circuits, the female characters are passive and serve only for decoration, some of the “deep” dialogue is there only to fill silent gaps, and the attempt at two equally valuable character studies is hindered by the fact that screenwriter Peter Morgan put substantially more work into humanising the monster (the “horror” shots of a mutilated face border on distastefulness) than making the playboy wiser. However, the doubling of narrators and the wringing of tension out of their essentially friendly rivalry (there is no actual bad guy) comprise the main draw of this otherwise generally good but not exceptional film. Two strong characters are a guarantee of sufficient dramatic material throughout the film's two-hour runtime and it is highly probable that you will be left wanting more at the end. Morgan offers enough information about the organisation of races in the 1970s to keep even a person unfamiliar with Formula One in the picture and, at the same time, is very careful not to anger fans of either Hunt or Lauda. In comparison with the similarly structured Crying Fist, whose climax evokes much more ambivalent feelings (because it is about life), the careful manoeuvring of Rush caused me to feel indifferent to who would win, and I thus manoeuvring generally lost interest in what was happening on screen during the final act. Rush probably owes its extraordinary popularity to the fact that everyone ultimately wins in their own way. However, another key factor is undoubtedly the precision of the film’s craftsmanship, thanks to which you perceive the racing sequences hopped up with superbly tuned sound and the fetishistic close-ups of various machine parts with all of your senses. It’s not as immersive as a PlayStation racing game, but comes pretty damned close. 80% ()

J*A*S*M 

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anglais This is exactly the kind of film you can successfully recommend to everyone. Rush is, a little paradoxically, a terribly safe movie about a terribly unsafe (at the time) sport. The performances and the direction are great, but unfortunately I can’t share the enthusiasm. It didn’t win my heart. ()

Isherwood 

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anglais Morgan is the man. He conceives the sleek façade of roaring engines and their tamers in fire-proof overalls as an epic drama, with passionate dialogue and a sense of fair play playing a central role. We get all this in the perfect coat of Ron Howard's directorial tricks, for whom the task of creating an atmospheric visual composition is as demanding as preparing breakfast in the morning. The editing camera orgy and the riveting acting (Daniel Brühl is eyeing the Oscars) are so sovereign for two hours that it smacks a little of (traditional) "Howardian calculus," which entertains you for two hours but, like gasoline vapor, wears off by the second day at the latest. That it leaves a very strong and specific odor, I do not deny. 4 ½. ()

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